A Paris, le vélo a dépassé la voiture comme moyen de transport, se félicite la mairie

vélo Paris

À bicyclette sur les berges de Seine à Paris le mars 28 2024 © AFP/Archives Kiran Ridley

Paris (AFP) – A Paris intra-muros, le vélo a dépassé la voiture comme moyen de déplacement, se plaçant désormais derrière la marche et les transports en commun, s’est réjoui jeudi l’adjoint (EELV) aux mobilités David Belliard.

« Il y a 10 ans, qui aurait pu prédire qu’à Paris, le vélo dépasserait la voiture ? C’est pourtant chose faite », s’est félicité l’élu écologiste sur X.

Selon une étude de l’Institut Paris Région (IPR), réalisée à la demande d’une quinzaine d’institutions publiques et privées (Etat, région, mairie, RATP, Transilien SNCF…), « les Parisiens utilisent plus le vélo », choisi pour 11,2% des déplacements intra-muros, « que la voiture », avec 4,3%.

Loin devant eux, la marche à pied est majoritaire (53,5%), devant les transports en commun (30%).

Ces proportions évoluent drastiquement dès que l’on franchit le périphérique: les transports en commun prennent largement la tête pour les trajets entre Paris et la banlieue (66% en petite couronne, 77% en grande).

L’usage de la voiture s’impose pour les trajets entre les deux couronnes (49%), encore plus pour ceux au sein de la grande couronne (61%). « L’usage de la voiture augmente avec la distance à Paris et celui des transports en commun diminue », souligne l’IPR, qui y voit le signe de la « dépendance automobile ».

Les 200 km de lignes de métro Grand Paris Express actuellement en construction doivent permettre d’inverser cette tendance, notamment en petite couronne.

Mais à Paris intra-muros, « le vélo s’est clairement imposé », souligne l’IPR: « 30% des déplacements à vélo en Île-de-France sont effectués par les Parisiens ».

L’étude, réalisée entre octobre 2022 et avril 2023, a recueilli les données de 3.337 Franciliens âgés de 16 à 80 ans, qui ont accepté d’être tracés une semaine par satellite, de remplir un journal de bord et de répondre par téléphone.

© AFP

Un commentaire

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    • Francine Ferreyra

    bien sûr si on ne regarde que sur les quais et intra muros, allez observer, du matin au soir, les voitures sur le périphérique extérieur, saturé très tôt puisque elles ne peuvent plus traverser Paris pour prendre l’A4 !!! la pollution a été offerte aux banlieues