Paris (AFP) – La situation est « préoccupante » pour un grand nombre de nappes phréatiques en France métropolitaine en juillet, en raison d’une recharge en eau « nettement inférieure à la normale » pendant l’hiver et de la sécheresse historique en cours, selon le bulletin du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) publié jeudi.
« En juillet, la vidange se poursuit et l’ensemble des nappes observent des niveaux en baisse », indique le BRGM. « Ce constat n’est pas étonnant, compte tenu de l’absence de précipitations », selon l’établissement public français géologique, qui note toutefois que le niveau de la vidange ralentit « sur de nombreuses nappes, conséquences probables des pluies de fin juin et de la diminution des prélèvements » grâce aux restrictions ordonnées dans la quasi-totalité des départements.
« La situation demeure cependant préoccupante pour un grand nombre de nappes qui affichent des niveaux bas à très bas », en particulier dans le « centre-ouest (Poitou, Brenne, Maine, Touraine) » et dans le « sud-est (Bas-Dauphiné, Provence et Côte d’Azur) ».
« Les niveaux sont peu satisfaisants », insiste le BRGM.
Juillet 2022 a été en France le mois avec le moins de précipitations (9,7 millimètres) depuis mars 1961 (7,8 mm), et le mois de juillet le plus sec jamais enregistré par Météo-France, les relevés remontant à 1959.
Malgré des orages et de la pluie attendue à partir de dimanche, ces « pluies ne devraient pas réussir à s’infiltrer en profondeur », les sols trop secs favorisant le ruissellement, explique le BRGM.
© AFP
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