Feux en Australie: trois Américains meurent dans l’accident d’un bombardier d’eau

avion bombardier

Un avion bombardier d'eau largue un produit retardant au-dessus des incendies de forêts, le 10 janvier 2020 à Penrose, en Nouvelle-Galles-du-Sud, en Australie © AFP/Archives SAEED KHAN

Un avion bombardier d’eau s’est écrasé jeudi au sud-ouest de Sydney tuant trois membres de l’équipage, tous Américains, ont annoncé les autorités australiennes.

Le chef des pompiers des zones rurales de Nouvelle-Galles du Sud, Shane Fitzsimmons a indiqué que les autorités australiennes ont perdu le contact avec ce Lockheed C-130 Hercules dans la zone montagneuse de Snowy Monaro jeudi peu avant 13H30 (2H30 GMT).

Les trois victimes sont des Américains qui faisaient partie des pompiers spécialisés envoyés par des pays étrangers pour aider à lutter contre les feux de forêts dévastateurs.

« Nos pensées vont à ceux qui ont perdu trois membres d’équipage remarquables et respectés qui ont investi tant d’années de leurs vies dans la lutte contre les incendies », a-t-il déclaré.

Cet accident porte à 32 le nombre de personnes décédées dans ces feux depuis le début de cette crise en septembre.

Les causes de cet accident ne sont pas encore connues mais M. Fitzsimmons avait souligné un plus tôt dans la journée que des vents violents rendaient le pilotage de ces gros appareils « très difficile ».

La société canadienne Coulson Aviation, propriétaire de l’avion, a cloué au sol ces autres bombardiers d’eau qui luttent contre les incendies en Nouvelle-Galles du Sud et dans l’Etat de Victoria, a précisé M. Fitzsimmons.

La « grosse boule de feu » qui aurait suivi cet accident s’est produite quand l’avion a « violemment heurté le sol », a-t-il expliqué.

« Nous avons un certain nombre de pompiers et d’équipes dans cette zone et qui essaient de contenir le feu », selon ce responsable des pompiers.

Jeudi, les pompiers étaient confrontés à une recrudescence des feux attisés par les rafales et la hausse des températures.

Les feux de forêts se produisent chaque année sur l’immense île-continent au sortir de l’hiver austral. Mais la saison des incendies a cette fois été beaucoup plus précoce et intense en raison d’une sécheresse qui dure, alimentée notamment par le réchauffement climatique.

© AFP

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