83 milliards de dollars d’investissements dans l’agriculture par an seront requis d’ici à 2050

Des investissements évalués à 83 milliards de dollars par an seront requis d’ici à 2050 afin d’accroître les rendements et ainsi nourrir le monde, selon la FAO. La mécanisation représenterait le secteur d’investissement le plus important, suivi du développement et de l’amélioration de l’irrigation. Bien sûr, les besoins et les mécanismes de financement diffèrent selon les régions. D’ici à 2050, un travailleur agricole d’Amérique latine disposerait d’un stock de capital – ou actifs matériels tels qu’équipement, terres et bétail – 28 fois supérieur à celui de son ou sa collègue d’Afrique subsaharienne.

 

3 commentaires

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    • Rozé

    Je ne suis pas sur que ce soit une bonne nouvelle si ce fric est accaparé par les géants de l’agroalimentaire. D’ailleurs la prédominance de la mécanisation est une aberration car c’est une technique énergivore qui exclue de plus la main d’oeuvre.
    Il faudrait pour le moins abandonner le schéma d’agriculture intensive et centralisatrice et le remplacer par la permaculture, le maraîchage, … et surtout de petites exploitation localisées !

    • BRUNET

    C’est exact : il faut abandonner l’agriculture intensive. Ca ne nourrira pas plus car ce seront des nutriments « vides et mutés ». Et il y aura de plus en plus de maladies dûes et causées par les géants de l’agroalimentaire, tel Monsanto…

    • pelerins

    Avec 7 milliard de pillards, la course à une agriculture aux rendements sans limite et destructrice de la planète est prônée voire justifiée.
    Or, nous ne sommes pas sur terre que pour manger ( « croissez, multipliez » et entassez vous et in fine entretuez vous).
    Notre croissance actuelle conduit déjà au pillage des océans, des espaces sauvages et des autres espèces vivantes (qui n’ont plus de quoi se nourrir face à nous.
    Or, toutes les espèces vivantes, y compris l’être humain, doivent pouvoir profiter du silence,de la beauté de la nature, de ses espaces préservés et de mers et océans vivants et propres . La surpopulation détruit à terme ce qui fait la beauté de la vie sur terre.
    Il convient de revoir la politique pro nataliste et concevoir un équilibre via des plannings et l’éducation au plan mondial.
    Claude Levi Strauss désignait la démographie galopante,comme le péril le plus dramatique de notre ère.