Effondrement des abeilles, un virus s’ajoute à la liste des suspects

abeilles
A bumblebee gathers pollen from a sunflower on September 4, 2013, in Godewaersvelde. AFP PHOTO / PHILIPPE HUGUEN
une abeille butine du pollen © AFP PHOTO / PHILIPPE HUGUEN

Une nouvelle étude met en cause un virus dans la surmortalité des abeilles observée ces dernières années. Ce virus proviendrait des plants de tabac puis serait passé aux plants de soja. Ils atteindrait ensuite les abeilles via le pollen en transitant  par la salive et le nectar pour atteindre les jeunes abeilles.

Ce virus, de la famille des Secoviridae, peut rapidement muter pour passer d’une espèce à l’autre ; il a été observé par des scientifiques américains du département agricole qui ont publié un article dans la revue mBio consacrée à la microbiologie. Lors de tests en laboratoire, les chercheurs ont observé que ce virus s’attaquait au système nerveux des abeilles. Il peut infecter jusqu’à 22 % d’une ruche en hiver contre 7 % en été. La mortalité des abeilles augmenterait dès l’automne. « C’est la première observation connue d’un virus qui passe du pollen aux abeilles. Une plante de tabac sur 20 contient ce virus dans son pollen », rapporte le New York Times.

Les chercheurs estiment que ce virus, ainsi que l’exposition aux pesticides et d’autres facteurs seraient responsables du syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles – un phénomène encore mal compris, responsable de la disparition de nombreuses populations du petit insecte.

4 commentaires

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  • […] Un virus provenant des plants de tabac et transmis aux abeilles par le pollen pourrait expliquer la surmortalité observée ces dernières années dans les ruches  […]

  • Encore une fausse piste pour brouiller la piste des biocides… Mais en Europe, une piste bien faible, il n’y a ni tabac, ni soja…
    Par ailleurs, sur la photo ce n’est pas une abeille mais une mouche 🙂

  • L’effondrement des colonies d’abeilles a pour cause principale l’utilisation massive de pesticides, la raréfaction et le manque de diversité de nourriture.
    Le varroa et autres Loques américaines, ça, on sait les gérer.
    Ici en Bretagne, la moyenne ds pertes annuelles se situe autour de 30 % annuel et pourtant pas de plantations de tabac dans la région.
    Et suis assez d’accord avec Olivier, la photo représente un insecte de la famille des Diptères (autrement dit, des mouches) et il s’agit d’un Syrphe, dommage quand on veut illustrer le merveilleux travail des abeilles mellifères……….!

  • La prochaine fois, demandez-moi une photo d’une vraie…..abeille !