Le carbone noir, deuxième cause du réchauffement climatique

La suie produite par la combustion du bois et par les moteurs diesels aurait un impact deux fois plus important que prévu sur le réchauffement climatique. Selon le Guardian, en 2000 ce serait près de 7,5 millions de tonnes de suie qui aurait ainsi était relâchées, créant du carbone noir dont l’impact dans le réchauffement serait plus important que celui du méthane et équivaudrait à 66% de celui du dioxyde de carbone.

Les moteurs diesels sont responsables de 70% des émissions en Europe, en Amérique du Nord et en Amérique Latine. En Asie et en Afrique, c’est la combustion du bois pour le chauffage domestique qui est à l’origine de 60% à 80% des émissions de suie.

Pour le professeur Piers Forster, co-auteur de l’étude parue dans le Journal of Geophysical Research Atmosphere « des opportunités intéressantes existent pour réduire la production de suie et limiter ainsi son impact sur le réchauffement climatique. Si nous faisions tout ce qui est en notre pouvoir pour réduire ces émissions, nous pourrions gagner près d’un demi degrés dans la lutte contre le réchauffement – soit quelques décennies de répit ». Toutefois, l’impact de la suie sur le réchauffement climatique est complexe : celle-ci participe également au refroidissent l’atmosphère, par des mécanismes indirects. Pour Forster, « lutter contre les émissions de suie aurait un effet certain mais sur le court terme uniquement, il est nécessaire de réduire les émissions de dioxyde de carbone pour lutter contre le réchauffement sur le long terme ».

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    • jipebe29

    absurde
    Pour « sauver la planète » des supposés effets néfastes du diabolique CO2 (qui n’est pas un polluant) on favorise le diesel, dont on connaît depuis longtemps les effets redoutables :
    – effet négatif sur la santé publique (cancers, problèmes respiratoires)
    – réchauffement de l’atmosphère par absorption du rayonnement solaire et diffusion de chaleur dans l’air
    – participation importante à la fonte de nos glaciers par les particules qui tombent sur la glace.

    Donc, pour traiter un problème qui n’existe pas (action du CO2 sur T), ou qui, au mieux, est bien loin d’être prouvé, nos techno-bureaucrates ont favorisé le développement d’une motorisation diesel qui a des effets connus et redoutables dans le Réel, qui ne sont pas issus de prévisions hypothétiques pour les futures décennies, faites par des modèles numériques…

    Et nous fûmes, il fut un temps, le pays du siècle des Lumières ?