L’Irak bientôt deuxième exportateur mondial de pétrole

L’Irak pourrait doubler sa production de pétrole d’ici à 2020 et devenir le deuxième exportateur mondial au cours des 2 prochaines décennies, vient de conclure l’Agence International de l’Energie (IEA).

Le pays, qui pourrait devancer la Russie en matière d’exportations, doit avant tout résoudre un conflit de propriété : une grande partie des hydrocarbures est localisée dans la région indépendantiste kurde au nord. Le rapport note également que les investissements actuels de 9 milliards de dollars par an devront également être augmentés à 25 milliards jusqu’à 2020 si l’Irak souhaite devenir le second exportateur mondial d’or noir.

Pour l’économiste en chef de l’IEA, Fatih Birol, « les progrès du secteur énergétique Irakien sont cruciaux pour les perspectives de développement du pays ainsi qu’à l’économie mondiale, mais le succès n’est pas assuré ». Des dizaines d’années de conflits ont affaibli le secteur énergétique du pays mais Baghdad a récemment signé une série de contrats avec BP et Royal Dutch Shell pour augmenter les niveaux de production.

En 2012, la production a dépassé les 3 millions de barils de pétrol par jour pour la première fois depuis 30 ans, note le Guardian. Le pays, qui a les quatrièmes réserves les plus grandes au monde a ainsi dépassé l’Iran, devenant le second producteur de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP). Le rapport note que le pays pourrait atteindre 6,1 millions de barils par jour avant 2020 et 8,3 millions par jour d’ici 2035 dans la région de Basra au sud.

Un des bénéficiaires de cette hausse de production Irakienne serait la Chine. L’IEA prédis que 80% du pétrole Irakien devrait partir en direction de ce pays d’ici 2020.

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