Bombe aquatique à retardement sous Johannesburg

La pollution des eaux provenant d’anciennes mines menace la ville de Johannesburg en Afrique du Sud. Pour prévenir cette pollution, les autorités de la ville prévoient de mettre en place un réseau de pompes et de stations de traitements des eaux, « si les pompes ne sont pas mises en service avant mars 2012, nous atteindrons les seuils critiques de pollution », affirme Henk Coetzee, un des experts mandaté par la ville pour étudier la question, cité l’agence Reuters le 22 février. La ville de Johannesburg s’est construite au-dessus de mines d’or, aujourd’hui abandonnées, mais les dépôts d’eau et de produits chimiques employés une centaine d’année plus tôt pour l’extraction réagissent avec la roche et produisent des substances toxiques comme de l’acide sulfurique, des métaux lourds, des toxines et des radiations. Les liquides toxiques sont actuellement entre 700 et 500 mètres de profondeur sous la ville, ils remontent vers la surface au rythme de 15 mètres par mois, lit-on sur le site sud-africain d’informations Independent Online. Les autorités espèrent faire payer une partie de la note aux compagnies minières mais une bonne partie d’entre elles ont fermé.

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