Des poissons sous antidépresseurs

En mesurant des échantillons sur des groupes de truites exposées aux eaux du fleuve Saint-Laurent et à des eaux issues de station d’épuration, des chercheurs de l’université de Montréal ont détecté la présence d’antidépresseurs dans le corps des poissons. Parmi ces substances se trouvaient de la fluoxétine (qui sert à l’élaboration du prozac) et de paroxétine. « Bien que les doses mesurées soient minimes – moins d’un nanogramme de médicament pour un gramme de poisson–, Sébastien Sauvé qui a conduit l’étude avertit qu’au fil du temps ces substances peuvent avoir un impact sur le comportement des poissons et sur l’écologie », lit-on dans le New Scientist du 28 janvier.

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