En prenant en compte aussi bien les revenus, les dépenses alimentaires, celles de santé et d’éducation pas seulement la faim, le taux de pauvreté de l’Inde a été revu à la hausse. L’étude conduite par l’économiste Suresh Tendulkar, ancien membre du conseil économique du pays, a réévalué à 37,2% la part de pauvres dans la population indienne en 2004/2005 alors qu’en se basant sur les calories consommés, ce chiffre était de 28,3%, rapporte le magazine indien Down to earth de janvier. L’ancienne méthode de calcul se basait sur la capacité à manger à sa faim avec un seuil minimum de consommation, calorique de 2400 calories à la campagne et de 2100 en ville. « Cette nouvelle méthode de calcul se montre plus précise », déclare le professeur d’Himanshu qui insiste sur le fait que « l’état prend peu en charge les dépenses de santé et d’éducation, en conséquences les gens dépensent plus dans ces domaines ». « La croissance a réduit la pauvreté entre 1994 et 2005. Les activités non-agricoles ont progressé, ce qui a permis d’accroître la richesse, mais cela n’a pas aussi fortement diminué la pauvreté que ce qu’on anticipait », explique le professeur d’économie N R Bhanumurthy de Delhi.
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