5500 milliards d’euros à l’économie mondiale, c’est le coût estimé de l’inaction face au réchauffement climatique.

À la demande du premier ministre britannique, Sir Nicholas Stern, économiste, a rendu fin 2006 un rapport sur les conséquences prévisibles du réchauffement climatique. Ce rapport évoque un impact sur l’économie mondiale comparable à celui des guerres mondiales ou de la crise économique de 1929… si les gouvernements ne prennent pas des mesures radicales au cours des 10 prochaines années. Si rien n’est fait, les coûts et pertes dus aux changements climatiques seront équivalents à une perte d’au moins 5% du PIB mondial chaque année, et de 20% du PIB ou plus , si on prend en compte un éventail plus large de risques et de conséquences. En revanche, le coût de l’action, à savoir la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour éviter les pires conséquences du changement climatique, se limiterait à environ 1% du PIB mondial chaque année. En somme, explique Nicholas Stern, « Lutter énergétiquement et dès à présent contre ce phénomène coûtera beaucoup moins cher que ne rien faire ».

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