L’environnement pourrait tirer bénéfice de la crise économique

Le ralentissement de l’activité économique lié à la crise financière actuelle n’a qu’un effet réel à court terme sur l’environnement rapporte le quotidien . La contraction des activités économiques du fait de la crise financière, telles que la réduction du trafic aérien, des ventes d’automobiles ou de l’immobilier, a pour effet de réduire les pressions exercées sur l’atmosphère et les écosystèmes.Toutefois, selon Nicholas Stern, l’auteur du rapport sur les conséquences économiques mondiales sur le changement climatique : « deux à trois ans de faible croissance des émissions de gaz carbonique ne changent pas beaucoup la donne ». La crise ne doit pas faire oublier les problèmes écologiques. Christian Coméliau, de l’Institut universitaire d’études du développement à Genève, rappelle que « les crises écologique, pétrolière et alimentaire ne s’arrêtent pas parce qu’il y a une crise économique ». La perte annuelle des services rendus par la nature due à la destruction des écosystèmes est estimée entre 2 000 et 5 000 milliards de dollars, d’après Pavan Sukhdev, économiste de la Deutsche Bank. Nicholas Stern rappelle que, si les risques développés dans un système sont ignorés, des troubles graves apparaîtront. «Il est urgent d’investir dans des bâtiments plus efficaces énergétiquement, afin de passer à une économie émettant peu de carbone ». Il poursuit : « Il y a une opportunité énorme de tels investissements, probablement de mille milliards de dollars par an dans les vingt prochaines années ».

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