Ratio du revenu estimé des femmes par rapport au revenu estimé des hommes

Des disparités encore importantes dans les revenus hommes/femmes.

Un indicateur significatif de la situation des sociétés est certainement la différence de revenus à qualification égale entre hommes et femmes. On dépasse ici ce qui est considéré comme les niveaux classiques de « développement » pour percevoir des différences culturelles profondes. Ainsi, selon le PNUD, parmi les 10 pays présentant le moins d’écart, il y a 6 pays africains comme le Kenya, le Mozambique, le Burundi ou la Tanzanie. Parmi les meilleurs scores, on trouve aussi des pays d’Asie du Sud-Est souvent qualifiés de « pauvres » comme le Cambodge ou le Viêt-nam. Ils se placent aussi bien, voire mieux, que les pays d’Europe du Nord avec des salaires féminins correspondant à 70 à 83 % de ceux de leurs homologues masculins.

Les autres pays de l’OCDE, notamment le reste de l’Europe occidentale et les États-Unis, montrent des valeurs plus faibles allant de 50 à 70 %. Cela prouve qu’il y a encore beaucoup de travail avant d’arriver à une vraie égalité. Au Japon, où la condition féminine était traditionnellement inférieure, les femmes ne touchent en moyenne que 45 % des revenus des hommes. Les résultats les plus mauvais avec des niveaux de salaires de moins de 40 %, voire seulement 15 %, se trouvent en Amérique latine et dans les pays musulmans.

Ces statistiques fournies par le PNUD peuvent toutefois présenter des biais. Comme de nombreuses données socio-économiques citées par les Nations Unies, elles correspondent aux valeurs officielles et peuvent parfois masquer des pratiques moins équitables. Par ailleurs, elles rendent mal compte de l’emploi effectif des femmes, sachant que dans de nombreux pays une part réduite d’entre elles occupe un travail salarié.

Male-female income disparity is still considerable.

One indicator that speaks volumes on a society’s socio-economics is certainly income disparity between equally-qualified males and females. The problem reaches beyond simple questions of “development” into deeply-entrenched cultural territory. This explains why, according the UNDP figures of the 10 countries with the smallest male-female income disparity, 6 are in Africa (such as Kenya, Mozambique, Burundi, and Tanzania). Some of the best performances also come from South-East Asian countries that are often classified as “poor”, such as Cambodia and Vietnam. They score as well, if not better, than northern European countries, with female to male earnings ratios pegged at 70 to 83%.

In other OECD countries, especially the rest of western Europe and the USA, female incomes equal 50 to 70 % of male incomes, proving that there is still a good deal of work to do before achieving true equality. In Japan, a country where women have traditionally been treated as inferiors, the ratio of female to male earnings averages 45%. The worst reports come from Latin American and Islamic countries, with female salaries amounting to 40% and as low as 15% of male salaries.

These UNDP figures could nevertheless be biased. As with a number of socio-economic data cited by the United Nations, these are official figures and may mask practices that are less equitable still. Moreover, they paint an incomplete picture of the work accomplished by women; in many countries, only a small portion of them work at a paid job.

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