Kirghizistan

La montagne est partout présente dans ce pays enclavé et adossé à la Chine. Le pays est divisé en deux : pour communiquer, le nord et le sud doivent franchir les cols situés au moins à 2 700 m d’altitude. Le lac Yssik Kul, à l’est de Bichkek (la capitale), est le deuxième plus grand lac de montagne au monde, après le lac Titicaca au Pérou.

Enjeux

Pollution : la zone de Mailuu Suu, une zone à forte activité sismique, a été surnommée « la vallée aux 1 000 décharges ». Elle figurait en 2006 au septième rang des sites les plus pollués au monde, d’après le classement du Blacksmith Institute et Green Cross de 2006. C’est là que, de 1946 a 1967, une mine d’extraction d’uranium (exploitée par l’URSS) a prospéré, pour devenir ensuite une « décharge nucléaire non sécurisée » (expression du PNUE). Lorsque la mine a fermé, une usine d’ampoules s’est installée au-dessus de l’ancienne mine. Avec les pluies diluviennes, les déchets se déplacent vers la Ferghana, une vallée qui s’étend sur trois pays (Ouzbékistan, Tadjikistan et Kirghizstan). Dans cette vallée de 300 km de long et 70 km de large vivent 4 millions de Kirghizes, 30 % des 6,5 millions de Tadjiks, et 27 % des 26,4 millions d’Ouzbeks – c’est-à-dire le cinquième de la population d’Asie centrale. Ses sites industriels soviétiques n’ont pas été décontaminés : les résidus chimiques et radioactifs de plusieurs décennies sont toujours là. A cet héritage viennent s’ajouter les menaces de tremblements de terre dans une zone géologiquement instable. Des travaux qui ont démarré en 2006 grâce à l’aide de la communauté internationale et devraient s’achever en 2010.

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