Pour éviter toute confusion avec la République démocratique du Congo (anciennement Zaïre), le Congo se fait aussi appeler Congo-Brazzaville (la capitale). Dans ce territoire de 3,8 millions d’habitants, 70 % de la population se concentrent au sud entre Brazzaville et Pointe Noire, la capitale économique. Les forêts congolaises faisant partie du Bassin du Congo (Congo, RDC, Gabon, Cameroun) s’étendent sur 22 200 000 ha, soit 60 % du territoire et représentent le 2e plus grand massif forestier d’Afrique après la RDC. La partie occidentale de la région de Kinkala est le théâtre de combats.
Enjeux
Energies : 5 % des ruraux ont accès à l’électricité, et moins de 45 % de citadins. Le barrage d’Inga (RDC) fournit plus de 90 % du courant électrique. Le pays mise sur un 2e boom pétrolier (le 1er était en 1982), grâce aux gisements découverts dans ses eaux territoriales.
Forêts : les atouts de l’or noir ont longtemps fait ombrage aux potentiels de l’or vert, 2e ressource du pays. La destruction de ces forêts menace la subsistance et l’intégrité culturelle des populations locales, notamment celles des Pygmées. En raison de leur savoir forestier, ils sont invités, de façon insolite, à faire usage de la technologie de la GPS pour repérer les arbres à abattre. Le laxisme de l’administration forestière face aux multinationales accélère les destructions.
Espaces protégés : les zones protégées atteignent presque 11 % du territoire, dont 3 parcs nationaux et 2 sanctuaires à gorilles et 2 à chimpanzés.
Acteurs
Dans de la baie de Loango, l’un des principaux sites de la traite négrière, l’association Renatura agit surtout en faveur de la tortue ‘luth’ (2 m) et la tortue verte et le braconnage est passé sous la barre des 10 %. Bien que le Congo ait signé la Convention internationale pour la protection des tortues marines, il n’a toujours pas transcrit le texte dans sa législation nationale.
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