Armenie

Enfermée à l’intérieur des hauts plateaux du Petit Caucase, l’Arménie constitue la plus petite des anciennes républiques de l’ex-URSS. Avec une superficie de 29 800 km² – légèrement plus petite que la Belgique – c’est un territoire essentiellement montagneux : 90 % du territoire, situé au cœur d’une zone sismique, se trouve à plus de 1 000 m d’altitude.

Enjeux

Pollution : l’exploitation du gisement de cuivre situé dans la région de Lori, près de la frontière avec la Géorgie, a été interdite en 1970 pour raisons environnementales. Mais avec la hausse du prix du cuivre, le projet a reçu l’aval du jeune ministère de l’Environnement (créé en 1994). Selon l’Association socioécologique, l’extraction à ciel ouvert à Tegout (nord) va détruire 357 hectares de forêt et 128 000 arbres et décimer la population animale. En quinze ans, le pays a déjà perdu 18% de sa forêt.

Eau : les réserves en eau du pays sont importantes mais menacées. Le niveau du lac Sevan, perché à 1 900 m d’altitude à l’est de la capitale, baisse. Ses eau recèlent une grande partie des réserves en poissons de l’Arménie, mais cette richesse est menacée et, depuis 2007, la capture du Tsig (une sorte de truite, Coregonus lavaretus) est interdite.

Nucléaire : construite sur une faille sismique, la centrale de Metzamor, située à 16 km de la frontière turque, résiste à tous les appels à la fermeture ; près de 40 à 50 % de l’électricité du pays reposent sur l’énergie fournie par l’une de ses tranches, opérationnelle depuis 1980 et dont la mise à l’arrêt n’est pas prévue avant 2016. Un projet (avec Moscou) d’exploration de réserves d’uranium, situées dans la région de Syunik au sud-est du pays, est sur les rails.

Acteurs

Le WWF se mobilise pour la protection du léopard du Caucase. Si le premier groupe « vert » s’est créé après Tchernobyl, d’autres se sont créées depuis, dont l’Association pour le développement durable Humain.

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