Plus de sardine, de hareng et de haddock en Écosse en 2100

En raison de la hausse de la température de l’eau, le hareng, la sardine et le haddock pourraient disparaitre des eaux écossaises en 2100. Les scientifiques de la Scottish Association for Marine Science affirment que ces 3 espèces, commercialement importantes pour les pêcheries du pays, vont migrer vers le nord afin d’y trouver des eaux plus froides. Les stocks de poissons sont pourtant en train de se reconstituer grâce à la mise ne place de quotas. Les chercheurs ont appliqué les projections d’élévation des températures du GIEC (groupe d’experts intergouvernementaux sur l’évolution du climat) à l’évolution des populations. « Nos résultats montrent qu’une eau plus chaude peut perturber la gestion durable des pêcheries. L’augmentation des températures affecte les espèces d’eau froide comme la sardine, le haddock et le hareng. Elles déclineront toutes les3 si les pires scénarios de réchauffement climatique se produisent. Et même dans les meilleurs cas, ces espèces disparaitront du large des côtes ouest de l’Écosse », explique la biologiste Natalia Serpetti, qui a conduit cette étude.  Citée par la BBC, elle précise : « il est important de prendre en compte les modifications de l’environnement ainsi que les quotas pour gérer durablement les pêcheries et l’écosystème. » La sardine, le haddock et le hareng seront remplacées par d’autres poissons plus adaptés aux eaux plus chaudes comme le lieu. Entre 1985 et 2013, leur population a quadruplé sur la côte ouest de l’Écosse.

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