Le développement d’usines spécialisées dans la production de panneaux solaires et d’éolienne a pu s’opérer en Chine grâce à des aides de l’Etat dont certaines ne s’accordent pas avec les principes de l’OMC. En effet, l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), rejointe par la Chine, interdit les subventions à l’exportation. La moitié de la production mondiale d’éoliennes et de panneaux solaires s’effectue en Chine. Or, une partie de la production chinoise est destinée à l’Europe et aux Etats-Unis où récemment des entreprises spécialisées dans les énergies renouvelables ont dû licencier. « La question est de savoir si oui ou non la Chine développe sa propre industrie des énergies propres d’une manière déloyale pour les pays concurrents et rend les autres nations trop dépendantes d’une industrie chinoise. Cette dernière ne fonctionne pas d’une manière durable sur un plan économique ou politique », écrit le New York Times du 8 septembre.

Par exemple, Hunan Sunzone Optoelectronics, une entreprise chinoise qui exporte la majorité de sa production, a pu obtenir des terrains à des prix inférieurs à ceux du marché grâce à l’aide de la ville de Hunan Sunzone Optoelectronics tandis qu’une banque d’Etat lui accordait un pret à des conditions très avantageuses. De telles subventions associées à une main d’œuvre bon marché ont permis de réduire le prix des panneaux solaires et des éoliennes, ainsi une éolienne chinoise coûte 685 000 dollars par megawatt soit 200 000 dollars de moins que son équivalent occidental.

Les Américains s’inquiètent de cette situation, mais les autorités chinoises se refusent à toute déclaration.