À Paris, une monnaie locale en circulation depuis le 12 mai


© La Pêche

Après l’Eusko (Pays-Basque), le Sol-Violette (Toulouse), l’Abeille dans le Lot-Et-Garonne ou encore le Doume dans le Puy-de-Dôme, c’est au tour de l’Île de France d’adopter une Monnaie Locale Complémentaire & Citoyenne : la Pêche.

 

On en compte une cinquantaine sur tout le territoire. Destinées à être échangées dans une zone restreinte, les monnaies locales sont complémentaires à notre monnaie officielle, l’Euro, et sont valables auprès de prestataires répondant à une Charte de respect de l’humain et de l’environnement. Elles ont pour vocation de dynamiser l’économie locale et le lien social  entre les citoyens d’un même territoire, de favoriser les circuits courts et donc de réduire son empreinte écologique et d’encourager la consommation réfléchie. Sans « cours », les monnaies locales ne sont pas soumises à la spéculation. Depuis le 12 mai et après plus de deux années de travail, l’association Une Monnaie pour Paris ! a lancé un nouveau moyen de paiement : la Pêche, une monnaie locale reconnue par l’État depuis la loi Hamon de 2014 sur l’économie sociale et solidaire née à Montreuil.

Pour utiliser la Pêche, tous les utilisateurs doivent faire partie de l’association la Pêche. Ils peuvent ensuite échanger leurs euros contre des billets (en papier recyclé) de la monnaie locale auprès d’un comptoir de change pour les dépenser dans les commerces membres du réseau qui pourront à leur tour les utiliser ou les reconvertir en euros (moyennant une décote de 3%). La conversion est simple, 1 Pêche = 1 Euro et les euros sont conservés à la NEF, une banque éthique et solidaire. Épiceries, restaurants, librairies, fleuristes, ostéopathes… la Pêche essaie d’inclure dans son réseau toutes sortes de commerçants locaux. Vous pouvez retrouver la liste ici.

Toutes les informations : http://peche-monnaie-locale.fr/monnaie/

Un commentaire

Ecrire un commentaire

    • Claude Courty

    Pourquoi ne pas se compliquer la vie ?
    Nouvelle version du « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?