A lire : « Fossiles, quand tu nous tiens » sur LeCrapaud.fr


Ce ne sont pas les plaies d’Égypte, mais les énergies fossiles sont bien celles du climat. Charbon en tête, pétrole et gaz dans une moindre mesure. En dépit des mises en garde, elles continuent à prospérer.

Et mettent à mal tout l’effort entrepris pour lutter contre le réchauffement climatique, tel qu’exprimé, entre autres, au One Planet Summit, le sommet organisé par le Président Macron récemment.

L’ONU Environnement le dit sans ambages : Si l’on garde l’œil fixé sur l’objectif de 2°C, il faut faire table rase des énergies issues du sous-sol.

Ne plus toucher et pour toujours à 80, voire 90 % des réserves connues de charbon, au tiers de celles de pétrole et à la moitié de celles du gaz. Mais la messe est loin d’être dite.

40 % pour le charbon

Trois chiffres clés, cités par le journal Le Monde. Les fossiles contribuent pour 4/5 èmes à l’approvisionnement en énergie primaire et, dans le même temps, sont la cause des 9/10 èmes des émissions de CO2. Le plus nocif, le charbon y contribue pour 40 %.

 

Trois années durant, selon le Global Carbon Project, on s’était rassuré, les émissions s’étaient stabilisées. Mais elles sont reparties à la hausse, de 2%. Une demande additionnelle due notamment aux besoins de développement de la Chine et de l’Inde.

… et 6 700 centrales

Pendant que le Président Trump tâche de relancer aux États Unis l’activité charbonnière ( les « gueules noires » ont compté dans son élection), le charbon voit son futur sombrer de plus en plus dans les mines qui ferment.

Même si l’on dénombre encore 6 700 centrales dans le monde, dont on peut seulement espérer qu’elles ne seront pas exploitées sur la durée prévue, sans compter celles en construction ou en projet.

777 institutions

Car le front pour circonscrire son emprise s’organise. À la Cop 23 de Bonn, 25 pays se donnent la main, à l’initiative du Canada et du Royaume Uni, dans une alliance pour la sortie du charbon – du reste boudée par la Chine et l’Inde, et l’Allemagne, on ne s’en étonnera pas.

Plus largement, 777 institutions (gouvernements, compagnies d’assurances, fondations, Ong et entreprises privées) rallient, grâce à  »350.org”, une campagne internationale de désinvestissement des fossiles.

Frapper au porte-monnaie, c’est désormais le leit-motiv.

 

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