Paris (AFP) – L’été 2025, marqué par deux épisodes de canicule, a été le troisième plus chaud enregistré en France depuis le début des mesures par Météo-France en 1900, a annoncé mardi la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.
« Le premier des périls n’est pas forcément celui auquel pensent les uns et les autres. C’est celui de notre urgence climatique et écologique », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse pour présenter le bilan météorologique de l’été (juin-août).
L’été 2025, avec une température moyenne de 22,2°C et une anomalie de +1,9°C, se classe derrière les étés 2003 (+2,7°C) et 2022 (+2,3°C), selon les données de Météo-France.
Avec deux épisodes caniculaires, en juin et août, le pays a connu 27 jours en conditions de vague de chaleur. L’été 2025 se classe ainsi au deuxième rang pour le nombre de jours de vague de chaleur, après l’été 2022.
« Nous savons tous que l’été que nous venons vivre constitue à bien des égards un basculement », a souligné Agnès Pannier-Runacher.
« C’est un avant-goût de l’après, un avant-goût malheureusement, car les vagues de chaleur sont plus fréquentes et plus importantes dans les années à venir », a-t-elle ajouté.
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