Appel aux gouvernements groenlandais et danois et à l’Unioneuropéenne pour qu’ils contribuent à protéger l’environnementgroenlandais et arctique


Danemark © Yann Arthus-Bertrand

La déclaration suivante a été signée par 141 ONG : De nouvelles stratégies arctiques sont en cours dans le royaume danois et dans l’Union européenne. En encourageant l’exploitation minière à grande échelle et l’extraction de pétrole et de gaz, les stratégies existantes ont un impact négatif sur l’environnement vierge du Groenland. Malheureusement, rien n’indique que les nouvelles stratégies seront différentes. Le Groenland possède certaines des plus grandes réserves de pétrole, de gaz et de minéraux du monde et il existe actuellement environ 70 licences d’exploration et d’exploitation à grande échelle au Groenland, couvrant des milliers de kilomètres carrés, et presque toutes liées à des projets d’exploitation minièreà ciel ouvert. La plupart de ces exploitations sont situées dans le sud du Groenland, qui possède la biodiversité la plus riche du pays et toutes les terres agricoles du Groenland. Récemment, le grand projet d’extraction d’éléments de terres rares à Kringlerne vient d’être approuvé. Il est décrit par son propriétaire comme probablement le plus grand gisement au monde. Et dans quelques mois, le projet controversé d’éléments de terres rares et d’uranium à Kvanefjeld devrait obtenir une licence d’exploitation. En plus de contenir le deuxième plus grand gisement d’uranium et de loin le plus grand gisement de thorium, le complexe d’Ilimaussaq, dont Kvanefjeld fait partie, possède le deuxième plus grand gisement d’éléments de terres rares au monde.

NOUS APPELONS les gouvernements groenlandais et danois, l’Union européenne et tous les autres intéressés à contribuer à l’établissement d’un sanctuaire arctique. L’inspiration pourrait être le Traité sur l’Antarctique, tel qu’évoqué par le Protocole de Madrid signé en 1991, mais en respectant la différence fondamentale que représente la nature peuplée du Groenland et de l’Arctique et les droitset besoins des peuples et des nations de la région arctique.

NOUS APPELONS les gouvernements groenlandais et danois et l’Union européenne à adopter de nouvelles stratégies arctiques qui contribuent à protéger l’environnement fragilisé du Groenland. Un moratoire sur l’extraction minière à grande échelle et l’extraction de pétrole et de gaz devrait être mis en œuvre et pendant cette période, le gouvernement groenlandais devrait être indemnisé pour la perte éventuelle de revenus. Même si on ne peut espérer beaucoup de recettes, le gouvernement groenlandais devrait bénéficier d’un paiement annuel fixe afin de soutenir et de consolider l’économie du Groenland. En outre, il faudrait examiner comment une plus grande partie des recettesde la pêche dans les eaux du Groenland pourrait profiter à son économie.

NOUS APPELONS AUSSI le gouvernement du Groenland à mettre en œuvre des normes environnementales égales à celles de l’Union européenne, à adopter la Convention d’Aarhus et à signer l’Accord de Paris. Le gouvernement groenlandais devrait également envisager de rétablir une politique de tolérance zéro pour l’uranium, car son extraction contaminerait l’environnement vulnérabilisé de l’Arctique et entraînerait une prolifération nucléaire.

LES RAISONS DE NOTRE APPEL SONT LES SUIVANTES :

L’exploitation des vastes réserves de pétrole et de gaz du Groenland contribuera de manière significative au réchauffement de la planète et ira à l’encontre des objectifs de l’Accord de Paris. Récemment, afin de respecter cet accord, le Danemark a annulé une nouvelle exploration pétrolière et gazière dans la partie danoise de la mer du Nord.

L’environnement arctique est particulièrement vulnérable à la pollution, car il se rétablit très lentement. Les coûts économiques à long terme de la pollution au Groenland pourraient être si élevés qu’ils dépasseraient de loin les avantages économiques à court terme issus de l’exploitation minière à grande échelle et de l’extraction de pétrole et de gaz.

Les zones marines du Groenland renferment certaines des eaux les plus propres de la planète et apportent une contribution importante à la capacité de reproduction de la biodiversité marine et des écosystèmes de la partie nord de l’océan Atlantique. Ces zones seront menacées par l’exploitation minière à grande échelle et l’extraction de pétrole et de gaz, sur terre et en mer.

De nombreux autres pays ont subi les effets négatifs de l’exploitation minière à grande échelle, notamment la pollution généralisée de l’eau, des terres et de l’air et la destruction de la nature viergeet des habitats précieux.

L’exploitation minière et en particulier l’extraction d’uranium sont incompatibles avec le développement de trois des quatre secteurs qui sont les principaux secteurs de croissance de l’économie du Groenland, à savoir la pêche et la capture, le tourisme et la production alimentaire. La plupart des ressources minérales du Groenland se trouvent dans le sud du Groenland, une zone souvent décrite comme « la corbeille à pain du Groenland ». Tout le cheptel ovin du Groenland – plus de vingt mille moutons hivernants – se trouve dans le sud du Groenland et l’ambition est d’introduire des bovins de boucherie et des bovins laitiers, lorsque le réchauffement climatique rendra le climat plus doux. En outre, le sud du Groenland possède certaines des meilleures zones de capture du pays.

Le Groenland ne gagnera pas en autosuffisance économique grâce à l’extraction minière à grande échelle et à l’extraction de pétrole et de gaz. En 2014, une étude a été publiée par l’Université de Copenhague et Ilisimatusarfik, l’Université du Groenland. Cette étude a conclu que 24 projets miniers à grande échelle simultanés seraient nécessaires pour annuler le soutien financier du Danemark. Pour atteindre cet objectif dans un délai raisonnable, un nouveau projet à grande échelle devrait être développé et lancé tous les deux ans et un nombre irréaliste de gisements minéraux serait nécessaire.

Le rapport a également établi qu’une économie basée sur les minéraux n’est pas économiquement viable : lorsque l’industrie minière commencera à reculer, le Groenland se retrouvera dans la même situation qu’auparavant, avec moins de ressources. Ces projetions ont depuis été confirmées par d’autres rapports.Les projets miniers de Kringlerne et Kvanefjeld menacent le site du patrimoine mondial voisin de Kujataa, un paysage agricole, qui a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2017.

Des appels ont déjà été lancés pour inscrire Kujaata sur la liste des dangers de la Convention du patrimoine mondial.

Le Parlement européen a exprimé son soutien à l’idée d’un sanctuaire arctique. En octobre 2008, a été adopté une résolution sur la gouvernance de l’Arctique, qui déclare entre autres : «(Le Parlement européen) suggère que la Commission soit prête à poursuivre l’ouverture de négociations internationales destinées à conduire à l’adoption d’un traité international de protection de l’Arctiques’inspirant du Traité sur l’Antarctique, tel que rédigé par le Protocole de Madrid signé en 1991, mais en respectant la différence fondamentale représentée par la nature peuplée de l’Arctique et les droitset besoins qui en découlent pour les peuples et les nations de la région arctique ; (le Parlement européen) estime, cependant, qu’un tel traité pourrait, comme point de départ minimum, couvrir au moins la zone non peuplée et non réclamée au centre de l’océan Arctique».

Les organisations signataires
A Planeta, Spain, Martin mantxoAarhus Konvention Initiative, Germany, Brigitte ArtmannAbgefrackt Bündnis Weidener Becken gegen Fracking, GermanyAction des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire, France, Jean-Marie MatagneAktionsbuendnis Energiewende Heilbronn, Germany, Franz WagnerAmigas de la Tierra, Friends of the Earth Spain, Victor BarroAmigos de la Tierra EL SALVADOR, Friends of the Earth El Salvador, Ricardo NavarroAndrew Lees Trust, United Kingdom, Yvonne OrengoAnimal and Environment Protection Association E.D.E.N., Macedonia, Dragana VelkovskaAnti Atom Committee, Freistadt, Austria, Manfred DopplerArmenian Women for Health and Healthy Environment, Svetlana AbrahamyanATALC – Amigos de la Tierra América Latina y Caribe, Friends of the Earth Latin America and the Caribbean, Latin America and the Caribbean, Danilo Urreaatomstopp_atomkraftfrei leben!, Austria, Roland EggerAustralian Conservation Foundation, Dave SweeneyBangladesh Poribesh Andolon, BAPA, Sultana KamalBeyond Nuclear, United States, Linda Pentz GunterBI WAA NAA BI gegen atomare Anlagen Weiden-Neustadt/WN, GermanyBiodiversity Conservation Center, Russia, Alexey ZimenkoBlue Dalian, ChinaBund für Umwelt und Naturschutz Deutschland, Juliane DickelBürgerinitiative “Kein Atommüll in Ahaus” e.V., Germany, Felix RuweBürgerinitiative Umweltschutz Lüchow-Dannenberg, Germany, Günter HermeyerCanadian Coalition for Nuclear Responsibility, Gordon EdwardsCENSAT Agua Viva Friends of the Earth Colombia, Diego CardonaCenter for Encounter and active Non-violence / Begegnungszentrum für aktive Gewaltlosigkeit, Austria, Maria and Matthias ReichlCentre for Citizens Conserving (CECIC), Uganda, Edwin MumbereCentre for Environmental Justice, Friends of the Earth Sri Lanka, Hemantha WithanageCentro de Saberes para a Sustentabilidade, GaliciaClimate Action Monaro, Australia, Jo OddieClimate for Change, Australia, Alex Balsillie, Climaxi, BelgiumCoalition for sustainable mining in Serbia / Koalicija za odrzivo rudarstvo u Srbiji – KORS, Serbia, Zvezdan KalmarCommission for Independent Research and Information about RADiation, CRIIRAD, France, Bruno ChareyonConservation Council of Western Australia (CCWA), K-A GarlickContraMINAcción, GaliciaCorporate Europe Observatory, United Kingdom and Belgium, Pascoe SabidoDanmarks Naturfredningsforening / The Danish Society for Nature Conservation, Daniel HaubergEarthlife AfricaEarthlife Namibia, Bertchen KohrsEcological Society Green Salvation, Republic of Kazakhstan, Sergey KuratovEcologists in Action Madrid, SpainEuropean Environmental Bureau, Europe, Jeremy WatesExtinction Rebellion Bromsgrove, United KingdomFolkkampanjen mot Kärnkraft-Kärnvapen, The Swedish Anti-nuclear Movement, Jan StrömdahlFranklin County Continuing the Political Revolution, United States, David GreenbergFriends of Siberian Forests, Russia, Andrey LaletinFriends of the Earth Australia, Cam WalkerFriends of the Earth Bosnia & Herzegovina – Center for Environment, Bosnia & Herzegovina, Majda IbrakovicFriends of the Earth Canada, Beatrice OlivastriFriends of the Earth England, Wales & Northern Ireland, United Kingdom, Jamie Peters Friends of the Earth Europe, Jagoda MunićFriends of the Earth International, Karin NansenFriends of the Earth Japan, Ayumi FukakusaFriends of the Earth Scotland, Richard DixonFriends of the Earth United States, Karen OrensteinFukushima Mahnwache Schönberg, Germany, Dörte und Hans ZornFundação Montescola, GaliciaFundacja Aeris Futuro, Poland, Marek PiątkowskiFundacja Zielone Światło / Green Light Foundation, PolandGesellschaft für bedrohte Völker, Society for Threatened Peoples, Germany, Yvonne BangertGLOBAL 2000 – Friends of the Earth AustriaGreen Camel Bell, China, groundwork, Friends of the Earth South Africa, Bobby PeekIberian Antinuclear Movement, SpainInternational Network for Sustainable Energy, INFORSE, Denmark, Gunnar Boye OlesenJA! Justiça Ambiental, Friends of the Earth Mozambique, Anabela LemosJordens Vänner, Friends of the Earth Sweden, Mikael Sundström Klimabevægelsen i Danmark, Frederik Roland SandbyKobieTy Lodz, Poland, Bogna StawickaLegal Rights and Natural Resources Center – Friends of the Earth Philippines, E.M. TaquebanLes Amis de la Terre Belgique, Pauline DutronLes Amis de la Terre France, Juliette RenaudLondon Mining Network, United Kingdom, Richard SollyMaan ystävät ry / Friends of the Earth Finland, Tanja PulliainenMilieudefensie, Friends of the Earth Netherlands, Paulien GankemaMiljöringen Lovisa Finland, Christer AlmMiljøstiftelsen Bellona, Norway, Oskar NjaaMiningWatch Finland, Jari NatunenMouvement Écologique, Friends of the Earth Luxembourg, Christophe MurroccuMütter gegen Atomgefahr – Freistadt, Austria, Gabriele SchweigerMütter gegen Atomkraft e.V., GermanyNational Alliance of Anti-nuclear Movements, NAAM, India, S. P. UdayakumarNaturvernforbundet, Friends of the Earth Norway, Silje Ask LundbergNFI – Naturfreunde Internationale / Naturefriends International/ Internationale des Amis de la Nature, Austria, Lisa SchopperNOAH Friends of the Earth Denmark, Palle Bendsen, Niels Henrik HoogeNucléaire Stop Kernenergie, Belgium, Leo TubbaxNuclear Consulting Group, United Kingdom, Paul DorfmanNunavummiut Makitagunarningit, Canada, Jack HicksNuup Kangerluata Ikinngutai, Friends of Nuuk Fiord, Greenland, Piitannguaq TittussenOhridSOS Civil Initiative, Macedonia, Sonja DimoskaOil Change International, Collin ReesONGAppui pour la Valorisation et la Promotion des Initiatives Privées – ONG AVPIP, Mali, Kouyaté Goundo SissokoÖsterreichisches Ökologie-Institut, Austrian Institute of Ecology, Austria, Gabriele MrazPeople’s Movement Against Nuclear Energy, PMANE, India, S. P. UdayakumarPesticides Action Network Italia, Gianluigi Salvador, Plattform gegen Atomgefahren, Austria, Julia Bohnert, Heinz StockingerPowerShift – Verein für eine ökologisch-solidarische Energie- & Weltwirtschaft e.V., Germany, Michael ReckordtPro Natura, Friends of the Earth Switzerland, Bertrand SansonnensProtect Jadar and Radjevina / Zastitimo Jadar i Radjevinu – ZJR, Serbia, Marija AlimpicPublic Council of the South Coast of the Gulf of Finland, Russia, Oleg BodrovPublish What you Pay – PWYP Norway, Kristina Lie-HagenRéaction en Chaîne Humaine, France, Christine HasseRed de Ecologia Social, Amigos de la Terra Uruguay, Alberto VillarrealRéseau « Sortir du nucléaire », France, Charlotte MijeonRivers without Boundaries International Coalition, Mongolia, China, Russia and USA, Eugene SimonovRochdale and Littleborough Peace Group, United Kingdom, Patricia SanchezRussianSocial-Ecological Union/Friends of the EarthRussia, Vitaly ServetnikSahabat Alam Malaysia, Friends of the Earth Malaysia, Mageswari SangaralingamSalisbury Campaign for Nuclear Disarmament, United Kingdom, Peter GloynsSalva la Selva / Rainforest Rescue, Spain, Guadalupe RodríguezSave Our Sperrins (SOS), Northern Ireland, Cormac McAleerSociety for Conservation and Sustainability of Energy and Environment in Nigeria (SOCSEEN), Uzodinma AdiriejeSocio-Ecological Union International, Russia, Sviatoslav ZabelinSouth Bohemian Mothers, Czech Republic, Monika WittingerováStop Uranio Plataforma del Campo Charro, Spain, José Ramón BarruecoStowarzyszenie Ekologiczno-Kulturalne ‘Wspólna Ziemia’ / Environmental-cultural Association ‘Common Earth’, Poland, Marcin HarembskiSupport for Women in Agriculture and Environment (SWAGEN), Uganda, Gertrude KenyangiSustainableEnergy, Denmark, Hans PedersenThe Future We Need, India, Rahul BasuThe Greens Movement of Georgia, Friends of the Earth Georgia, Davit SidamonidzeThe Madden Sainsbury Foundation, Australia, Peter SainsburyThe URANI NAAMIK / NO TO URANIUM Society in Narsaq, Greenland, Jan Rehtmar-PetersenThe URANI NAAMIK / NO TO URANIUM Society in Nuuk, Greenland, Erik JensenThe URANI NAAMIK / NO TO URANIUM Society in Qaqortoq, Greenland, Grethe G. Nielsenuranium-etwork.org, Germany, Günter Wippelurgewald, Germany, Regine RichterVärmland mot Kärnkraft, Sweden, Liv Jofjell, Verein Lebensraum Waldviertel. Austria, Gottfried BrandnervetoNu, Sweden, Anita UllmannVorarlberger Plattform gegen Atomgefahren, Austria, Hildegard BreinerWaldviertler EnergieStammtisch, Austria, Renate Brandner-WeißWaterkeepers Bangladesh, Bangladesh, Sharif JamilWiener Plattform Atomkraftfrei, The Viennese Platform Nuclear-free, Austria, Johanna NekowitschWISE International, The Netherlands, Kirsten SlevenWittorfer für Umwelt und Gesundheit, Germany, Andreas KönigWomen Against Nuclear Power, Finland, Ulla KlötzerWomen Engage for a Common Future, The Netherlands, Sascha GabizonWomen for Peace, Finland, Lea LaunokariWorld BEYOND War, Global, David SwansonWorld Heritage Watch, Germany, Stephan DömpkeZielone Wiadomości / Green News Magazine, Poland

7 commentaires

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    • Jean Grossmann

    Lorsque je lis ce texte GoodPlanet d’une extrême gravité je me dis que je vais vu mon âge 84 ans bientôt me mettre dans la case des résignés

    Ceci quand j’observe l’impuissance de GoodPlanet à vouloir expliquer tout et son contraire.

    On sait que l’adoption de véhicules électriques zinsi que la décarbonisation de la production d’électricité pourraient donner un coup de pouce à notre transition énergétique vers une économie neutre en carbone.

    Mais encore une fois quitte à le redire et à me répéter le plus important et surtout le plus urgent en terme d’action est ce que nous devons faire dans l’immédiat qui est plutôt de revoir la façon dont nous la consommons ( l’énergie)

    • michel CERF

    Vous avez raison Mr. Grossmann , c’est du n’importe quoi , un peu moins de signatures et un peu plus de bon sens ferait du bien .

    • jean

    Pas d’accord
    Le plus urgent est de renverser ces tyrans
    et de se mettre à vivre comme nous l’entendons.
    Car nous sommes en dictature et prétendre faire ce que nous voulons ne change pas si nous sommes contraints.
    La contrainte parfaitement décrite comme la propagande de ‘goodplanet’

    • Eugène-François Ravenet

    Le jeu de la roulette dite (russe) continue sa rotation ! Les convoitises que fait naître la fonte des glaces océaniques ou terrestres dans l’hémisphère nord , d’abord et peut-être plus tard dans l’Antarctique (normalement protégé par un traité?!…) vont croissantes, comme l’économie du même nom!
    Cela veut dire que le modèle d’économie actuel n’est pas prêt d’une remise en cause! et que le changement climatique qui bouleverse déjà les vies de millions, si ce n’est de milliards de personnes, attendra!..
    Il est vrai aussi que nos appétits de consommation ne se démentent pas non plus!… CERCLE INFERNAL.
    Qui commence à être « vertueux »?…. Chiche.

    • Eugène-François Ravenet

    C’est mal barré, les profits et nos modes de vie priment sur le changement climatique déjà à l’oeuvre!… Ces activités extractives , maritimes et industrielles continueront à aggraver la situation!….
    Dans un avenir plus ou moins lointain, nous aurons: 3, 4, 5 degrés de plus que les moyennes antérieures?….
    Je suis trop vieux pour le vivre dans ma chair, mais d’autres le vivront…

    • lenoir jacqueline

    Je suis allee au Groenland pendant une dizaine d annees tellement ce pays m avait envoutée par sa beauté, les icebergs, les baleines, la flore, les poissons et tous les animaux et ces chers INUITS, peuplade courageuse a qui je souhaite de ne pas se laisser envahir et exploiter sauvagement; bon courage a tous.

    • Gilles EYNARD

    C’est au nom de la survie que les exploitations veulent mettre la main sur toutes les ressources naturelles, les consommer, les consumer, brûler la Terre.
    Sauf que si nous ne gérons pas les ressources naturelles dans un mode durable, c’est-à dire pérenne, qui réduit notre survie, précisément et paradoxalement.
    La priorité est donc de gérer l’existant plutôt que de brûler ce qu’il reste encore.