Après avoir visité tous les pays du monde sans prendre l’avion, il en tire 8 leçons de vie

Aérogare 2, aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, Val-d’Oise ©Yann Arthus-Bertrand

Aérogare 2, aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, Val-d’Oise Aérogare 2, aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, Val-d’Oise ©Yann Arthus-Bertrand

Le Danois Thor Pedersen est parvenu à visiter l’intégralité des pays du monde sans jamais prendre l’avion. Le globe-trotteur livre les leçons qu’il tire d’une telle expérience.

Combien de temps faudrait-il pour visiter tous les pays du monde sans avion ? « Dix ans » répondrait Thor Pedersen. Dans un article paru le 21 avril 2025 sur le site Internet de The Guardian, le voyageur revient sur son tour du monde qui lui aura pris beaucoup plus que 80 jours.

Thor Pedersen ressort grandit de cette expérience unique dont il tire une réflexion sur la manière d’habiter le monde. De la générosité à la résilience, le voyage de Thor Pedersen à travers le monde est avant tout une aventure humaine. Il réalise que « s’isoler est une erreur » et que la barrière de la langue n’est pas si importante. En 10 ans, le globe-trotteur en apprend plus, non seulement sur l’immensité du monde, mais également sur lui-même, sur ses limites et sur ce dont il a réellement besoin.

« personne n’avait jamais parcouru tous les pays d’un seul coup sans prendre l’avion »

« En 2013, j’ai découvert que, bien que cela ait été tenté, personne n’avait jamais parcouru tous les pays d’un seul coup sans prendre l’avion », se confie Thor Pedersen. Bus, train, vélo, auto-stop, et même cargo-stop, tous les moyens de transports sont possibles pour relier un bout à l’autre du globe. Une autre manière de voyager qui implique un autre rapport au monde et au temps.

Thor Pedersen expérimente le slow-travel, il s’aperçoit alors que voyager est riche d’enseignements et représente un défi stimulant et possible sans recourir à l’avion dont l’impact environnemental considérable est déjà bien documenté. Ce que certains pourraient concevoir comme un renoncement ou un frein est vécu au contraire par le voyageur comme une opportunité de mieux connaître les endroits qu’il traverse. Ainsi, selon lui, renoncer à l’avion permet notamment de découvrir des lieux insoupçonnables comme les Chutes de Maletsunyane au Lesotho, le 106ème pays qu’il a visité.

Madeleine Montoriol

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2 commentaires

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    • Quidamus

    Cela fait rêver.

    • Catherine Bargues

    où sont les 8 leçons de vie?
    Merci