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Virage énergétique en défaveur du gaz naturel comprimé au Pakistan

gaz naturel comprimé
Pakistanis queue with their vehicles as they wait to buy compressed natural gas (CNG) from a government-run CNG station during strike in Islamabad on June 10, 2012. A strike by the private CNG sector in Punjab and Khyber Pakhtunkhwa provinces has led to a spike in petrol consumption by around 40 per cent in four days, compelling oil marketing companies to fall back upon their reserves to meet the steep rise in demand. AFP PHOTO / Aamir QURESHI
Des Pakistanais attendent pour se procurer du gaz naturel comprimé - juin 2012 © AFP PHOTO / Aamir QURESHI

Le Pakistan restreint de plus en plus l’accès au gaz naturel comprimé utilisé dans les transports suite à des pénuries. Cette ressource commence à manquer dans ce pays où 80 % des véhicules individuels roulent au gaz comprimé. Cette source d’énergie a pourtant permis de limiter la pollution de l’air. Depuis les années 1990, les autorités ont assuré la promotion du gaz comprimé comme carburant alternatif au pétrole. Près de 2,8 millions de personnes utilisent des véhicules fonctionnant au gaz naturel comprimé, mais ce dernier vient à manquer. Le gouvernement envisage donc de fermer les stations, certaines le sont déjà, et de rationner l’accès au gaz comprimé. Cela se traduit déjà par de longues files d’attentes pour s’approvisionner, rapporte le Guardian.

Manque d’investissement dans le gaz naturel comprimé

« Le gouvernement n’a plus d’autres choix que de restreindre l’approvisionnement car il ne reste pas assez de gaz. C’est un échec politique majeur car les autorités ont activement fait la promotion du gaz naturel comprimé en sachant très bien que les réserves du pays ne dépasseraient pas 25 ans de consommation », explique l’économiste Farrukh Saleem. Le Pakistan peine à développer des infrastructures pour importer du gaz liquéfié puisqu’un pipeline avec l’Iran ne trouve pas assez de fonds pour être achevé.

 

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