Mauritanie

Étendue sur 1 030 700 km2, la Mauritanie est recouverte au ¾ de désert, mais possède des niches où se développe la biodiversité : le Parc national du Banc d’Arguin (PNBA) qui couvre un tiers du littoral mauritanien (12 000 km² soit un des plus grands parcs d’Afrique de l’Ouest), est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1989. Le pays compte 3,1 millions d’habitants, principalement concentrés dans deux grandes villes (Nouakchott et Nouadhibou) et autour de la rivière Sénégal. La moitié de la population vit de l’agriculture et de l’élevage. L’Etat possède des ressources importantes de fer, qui représentent 40% de ses exportations totales. Le pays connaît des tensions ethniques importantes.

Enjeux

Désertification. La Mauritanie fait partie des 9 pays membres du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS). Depuis les années 1960, le manque d’eau récurrent a contribué à l’expansion du désert. Afin de protéger la ville de Nouakchott contre le phénomène, 384 000 arbres ont été plantés dans le cadre du projet Grande muraille verte, une large bande de verdure s’étendant sur 7.100 km entre Dakar et Djibouti.

Culture. La Mauritanie produit moins de 30 % de son alimentation et seuls 20% des terres arables sont cultivées. L’insuffisance des pluies produit une crise alimentaire aux conséquences graves: le taux de malnutrition aigue est de 6,6% et celui de malnutrition chronique s’élève à 17%. Le pays bénéficie d’un programme d’urgence de près d’un million d’euros accordé par le FAO.

Pêche. Les eaux mauritaniennes font partie des plus riches en poissons au monde, mais elles sont surexploitées par les étrangers. Un accord signé en juillet 2006 accorde aux navires européens un quota de pêche en contrepartie du versement d’un chèque de 305 millions d’euros, accord critiqué car il attaque la souveraineté du pays sur ses ressources et leur durabilité.

Acteurs

L’ingénieur agronome Philippe Ouaki Di Giorno a mis au point le «Polyter», un petit granulé qui fait fonction de réservoir d’eau et de garde-manger végétal et facilite la pousse des plantes et des arbres « sur n’importe quel sol », même dans les régions les plus arides ou désertiques. Il permet de réduire de moitié les besoins en eau. En Mauritanie, il a servie a reboiser des zones arides.

Mauritanie
carte Mauritanie

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