En Afrique sub-saharienne, la note sanitaire des pesticides pourrait atteindre 90 milliards de dollars

Le coût potentiel des conséquences sanitaires de l’usage de pesticides en Afrique sub-saharienne entre 2005 et 2020 pourrait atteindre 90 milliards de dollars (soit 70 milliards d’euros, environ) selon un rapport du Programme des Nations Unies pour l’Environnement.

Pour la première fois, le rapport publié par le PNUE collecte des données scientifiques, techniques et socio-economiques sur la production, le commerce, l’usage et l’enlèvement des produits chimiques et leur impact sur la santé et l’économie mondiale. Le document estime que le coût des empoisonnements dus à l’utilisation de pesticides pourrait excéder, en excluant celles qui sont liées au VIH / Sida, le montant total des aides financières aux services de santé pour la région. Il montre que les empoisonnements dus aux produits chimiques industriels ou agricoles font partie des cinq premières causes de décès dans le monde, contribuant à 1 million de morts par an.

Pour Achim Steiner, directeur du PNUE, « la pollution et les maladies liées à l’usage, la production et à l’enlèvement de produits chimiques, pourraient entraver toute progression vers des objectifs clés de développement en modifiant les ressources en eau, la sécurité alimentaire, le bien-être ou la productivité des travailleurs ».

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