La solution est dans l’assiette ! En selle Marcelle !


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Saviez-vous que l’alimentation est responsable de 20 à 30% des émissions mondiales de gaz à effet de serre ? En effet, les produits alimentaires génèrent des émissions de CO2, de méthane ou encore de protoxyde d’azote pendant tout leur cycle de vie (agriculture, transports, utilisation, fin de vie, etc.). Pourtant, il existe aujourd’hui une myriade de solutions pour limiter l’impact de notre alimentation sur le climat. La Fondation GoodPlanet lancera une grande campagne autour de l’alimentation et du climat dans le cadre la COP21 : LA SOLUTION EST DANS L’ASSIETTE ! En attendant, nous vous faisons découvrir chaque semaine une solution concrète et une initiative exemplaire !

UN CHIFFRE CLÉ

Faire ses courses en voiture génère 3 fois plus de gaz à effet de serre que de prendre les transports en commun.

UN CONSTAT

Que nous dit le rêve américain ? Que chaque personne ayant « réussi » se doit d’avoir une voiture, plus ou moins grosse, plus ou moins neuve, et plus ou moins puissante, mais individuelle. D’ailleurs la voiture est aujourd’hui le principal moyen de transport en France : elle est utilisée dans 15% des déplacements quotidiens à Paris, 50 à 70% dans les grandes agglomérations, 75 à 85% dans les villes petites et moyennes et plus de 90% dans les territoires périurbains ou ruraux.

Pourtant, ce mode de transport a un véritable coût pour les citoyens et pour la planète ! D’un point de vue économique, conduire une voiture type citadine au quotidien représente un coût d’environ 6 000€ par an. D’un point de vue écologique, la combustion des carburants, l’extraction de matières premières pour produire les véhicules ou encore leur démantèlement en fin de vie sont autant de sources d’émissions de gaz à effet de serre.

UNE SOLUTION

Heureusement, il existe de nombreuses solutions pour réduire les impacts de nos voitures. D’un côté, on assiste à une forte croissance des offres de covoiturage. Or, plus on est dans une voiture, moins on émet de CO2 individuellement. C’est mathématique : les émissions de gaz à effet de serre sont divisées par le nombre de passagers ! De l’autre, pour ceux qui souhaitent conserver le confort et la praticité d’une voiture individuelle, les industriels ont fait de nombreux efforts de recherche et développement pour proposer des véhicules plus propres. C’est le cas des voitures électriques qui permettraient de réduire d’environ 65% les émissions de gaz à effet de serre par rapport à un véhicule thermique comparable.

Mais le moyen de transport qui reste le moins impactant pour votre portefeuille et pour la planète, tout en étant bénéfique pour votre santé, c’est le vélo ! D’ailleurs, en ville et pour des distances inférieures à 6 km, le vélo est le moyen de transport le plus rapide ! Aujourd’hui, la Fondation GoodPlanet souhaite donc vous faire (re)découvrir une initiative déjà bien connue mais qui est un véritable succès dans de nombreuses villes : les vélos urbains en libre-service.

UNE INITIATIVE

La mise à disposition, gratuite ou non, de vélos en agglomération est une mesure appliquée par plus en plus de villes et communes françaises. Initialement lancée à La Rochelle en 1974 avec 350 Yélos, il y a eu depuis le Vélo’v lyonnais, le Vélam d’Amiens, le V-Lille lillois, le Libélo de Valence, le Vélib’ parisien et bien d’autres !

Le succès de ces bicyclettes urbaines est fulgurant : rien que pour les Vélib’, depuis leur lancement ils ont permis aux citadins de parcourir plus de 614 millions de kilomètres, soit 5 aller-retours Terre-Mars ! Et cela n’est pas uniquement imputable aux usagers noctambules (11 millions de trajets entre 1h et 6h du matin depuis le lancement) mais plutôt au fait que ce mode de consommation collaborative nous offre plusieurs avantages. Premièrement, nous ne risquons plus de nous faire voler notre bien. Ensuite, nous n’avons plus besoin d’en assurer la maintenance. Enfin, nous n’avons plus besoin d’un emplacement pour ranger notre vélo.

Dernier point, mais non le moindre : c’est un système bénéfique pour les communes puisqu’il permet de désengorger le trafic, de réduire la pollution, et d’assurer la forme physique des usagers.

Que demander de plus à un moyen de transport ?

UNE ASTUCE

Alors, ne disons plus « en voiture Simone » mais « en selle Marcelle » ! D’ailleurs, la Fondation GoodPlanet sera présente aux 24h du Vélib’ dimanche 14 juin sur les Champs-Élysées, donc que vous soyez abonné Vélib’ ou non, venez profiter d’une journée estivale et n’hésitez pas à venir nous voir !  Nous vous ferons part de toutes les bonnes astuces pour lutter contre le dérèglement climatique au travers de votre alimentation, vous pourrez participer à notre concours photo sur le thème du gaspillage alimentaire, et les plus sportifs d’entre vous pourront même pédaler aux couleurs de la Fondation et contribuer ainsi à notre levée de fonds : un geste écolo, citoyen, et qui fait du bien !

En savoir plus : 24h Vélib’

Un commentaire

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  • Je me déplace que en vélo à Paris! C’est un bonheur, bienque on est considéré par tous les autres voyageurs comme des paria’s. Si ce sont les automobilistes, les taxi’s les bus, les pietons, tous le monde engueule les cyclistes….. C’est clair on a des pistes cyclables à Paris, mais ils ont été réalisé par un aveugle qui jamais de sa vie a utiliser un vélo. Les piétions ne voient pas la differences entre la voie cyclable ou piétons, les couloirs des bus pareilles. Les bus et taxi’s se rendent compte qu’on est la mais ils font tous pour nous embêter et surtout de pouvoir avancer.

    Tandis que
    NOUS NE POLLUONS PAS LA VILLE
    NOUS NE SOMMES PAS LA CAUSE PRINCIPALE QUE LA VILLE EST BOUCHONNE
    NOUS N’UTILSONS PAS LES CLAXONS QUI EMEBETE LES VOISINAGES
    NOUS BOUGEONS NOS CORPS ET ONT DU COUP MOINS DES MALADIES ET COUTENT MOINS A LA SECU SOCIALE
    NOUS NE SOMMES PAS LA CAUSE QUE LES TRANSPORTS SONT DEBORDES

    Disons que du bénéfice! En règle générale pendant 1 ballade de disons 5 KM, on m’insulte au moins 5 fois, je suis obligé de freiner en urgence 10 fois, a cause d’un geste imprévu par un piétons ou un chauffeur, 10 fois que je suis obligé de m’arrêter et passer vélo à la main car les chauffeurs ne me laissent pas la place. Il est vraiment temps que cela change dans cette ville. Commençons par faire des vraies pistes cyclables. Développer par des cyclistes. Et par donner priorité aux cyclistes…

    Bien Cordialement

    Peet Verrest