Port-Vila (Vanuatu) (AFP) – Le chef d’une île du Vanuatu, une nation insulaire du Pacifique, s’est dit jeudi « très impressionné » par l’avis rendu par la Cour internationale de justice (CIJ) sur la responsabilité des Etats à respecter leurs obligations climatiques.
Les Etats qui violent leurs obligations climatiques pourraient se voir réclamer des réparations par les pays les plus affectés, a conclu mercredi la plus haute juridiction de l’ONU dans un avis consultatif, initialement demandé par des étudiants sur l’archipel du Vanuatu.
« Je suis très impressionné », a déclaré jeudi à l’AFP le chef de l’île d’Ambrym, George Bumseng, qui s’exprimait depuis la capitale de l’archipel Port Vila.
« Nous attendions cette décision depuis longtemps dans la mesure où nous sommes des victimes du changement climatique depuis une vingtaine d’années », a-t-il expliqué.
L’île qu’il gouverne a été balayée par trois cyclones tropicaux en 2023 : les cyclones Judy et Kévin en mars de cette année-là, suivis par Lola en octobre.
Ces tempêtes à répétition ont dévasté « une grande partie de nos cultures, de nos forêts et de nos médecines traditionnelles », relate M. Bumseng.
Le réchauffement de la planète « ne cesse de modifier notre environnement », a-t-il ajouté. « Nous n’avons plus de figuiers. L’érosion côtière est continue. Notre marée change également ».
« Nous sommes très heureux que la Cour internationale de justice ait statué en faveur de cette question », a-t-il conclu.
© AFP
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