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Les écosystèmes endommagés récupèrent en quelques décennies


Quelques dizaines d’années suffiraient pour qu’un écosystème retrouve son état initial après une perturbation, que celle-ci soit d’origine anthropique ou non, rapporte le 28 mai 2009 Inter Press Service. Selon l’analyse de chercheurs de l’université de Yale, une forêt mettrait en moyenne 42 ans pour retrouver ses fonctions écosystémiques, ses communautés animales et végétales après la fin d’un événement perturbateur. Les fonds océaniques, quant à eux, recouvriraient leur état initial en moins de 10 ans en moyenne. Les données analysées proviennent de 240 études indépendantes publiées dans la littérature scientifique au cours du siècle dernier, sur la résilience de 7 types d’écosystèmes différents (océanique, forestier, eau saumâtre, eau douce…). Elles montrent que lorsque l’homme est à l’origine de la perturbation (agriculture, marées noires, exploitation forestière ou minière, espèces envahissantes, surpêche…), la résilience d’un écosystème prend en moyenne plus de temps que lorsque la perturbation est naturelle, comme un cyclone ou un ouragan. L’analyse remet en question l’idée selon laquelle il faudrait des siècles, voire des millénaires, pour qu’un écosystème soit restauré. « On peut placer beaucoup d’espoir dans la restauration des écosystèmes, même très dégradés », soulignent les auteurs de l’étude.

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