Cohbaitation possible entre les tigres et les hommes au Népal

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tigre In this handout photograph received from the Department of National Parks and Wildlife Conservation on July 29, 2013 and taken on March 31, 2013 a tigress walks in Chitwan National Park in south-central Nepal. The number of Royal Bengal tigers living in the wild in Nepal has reached 198, government officials said July 29, 2013, releasing a report of a major survey showing a dramatic rise. AFP PHOTO/Department of National Parks and Wildlife Conservation ----EDITORS NOTE---- RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT - "AFP PHOTO/Department of National Parks and Wildlife Conservation " - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS-----
Un tigre au Népal © HO / DEPT OF PARKS AND CONSERVATION / AFP

Autour du parc national du Chitwan au Népal, les endroits exploités par les communautés locales correspondent aussi à ceux où la population de tigre progresse. Le Népal a vu sa population de tigres augmenter de 63 % entre 2009 et 2013. Le pays compte désormais 198 tigres sauvages. Deux raisons à ce succès : la lutte contre le braconnage et la préservation de l’habitat des tigres.

Des tigres au-delà du parc

La coexistence entre les tigres et les êtres humains s’avère parfois difficile, émaillée de rencontres mortelles entre les 2 espèces, ce qui a conduit les autorités népalaises à interdire l’accès à certaines régions. « Le spécialiste de la conservation Neil Carter et ses collègues ont montré que dans les zones limitrophes du parc national où les locaux ont le droit d’exploiter les ressources naturelles dont ils ont besoin, comme le bois et les herbes, le nombre d’habitats que les tigres préfèrent fréquenter augmente. Tandis  qu’à l’intérieur du parc, où la récolte de ressources naturelles est interdite, l’habitat des tigres décline –sans doute à cause de récoltes illégales », rapporte le site Science Daily le 21 octobre. En effet, à l’aide de caméras et d’images satellitaires, les chercheurs ont constaté que les tigres préfèrent les endroits proches de l’eau avec des herbes hautes, certainement car ils y trouvent des proies, plutôt que la forêt.  Or, les tigres ne se content pas de vivre dans les limites du parc et en sortent régulièrement. Ces zones ont connu un essor autour du parc, là où les habitants vont chercher du bois pour se chauffer, cuisiner ou construire ainsi que des herbes pour leurs animaux. « Au Népal, nous avons trouvé que les habitants peuvent empêcher la dégradation, voire améliorer  l’habitat  des tigres. Ceci grâce à des mesures prises dans zone tampon autour du parc Chitwan comme l’interdiction de laisser les troupeaux pâturer en liberté dans la forêt  et laisser les communautés locales gérer cette dernière », explique Carter qui veut démontrer qu’une cohabitation entre les tigres et les hommes peut être possible sur certains territoires. Au début du 20e siècle, la population de tigres était estimée à 100 000, il en reste aujourd’hui moins de 3000 dans le monde.

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