La biodiversité n’empêcherait pas la prolifération des maladies infectieuses

Des chercheurs remettent en cause l’effet de dilution qui suppose que la richesse en biodiversité d’un écosystème protège les êtres humains contre les maladies portées par des animaux. Dans un article publié dans la revue Ecology Letters, des scientifiques américains de l’institut Sanford Woods pour l’environnement n’ont en effet trouvé qu’une quinzaine d’études allant dans ce sens et estiment donc que le phénomène n’est pas assez documenté pour l’affirmer avec certitude. Ainsi, par exemple, la théorie prévoit que la maladie de Lyme, qui se transmet par une tique, infecterait moins les humains si la tique a un plus grand choix d’espèces à contaminer. Il semblerait que cette hypothèse ne se vérifie pas dans les faits. Plus que la richesse de la biodiversité, « c’est le rôle de l’espèce hôte de la maladie et ses interactions avec d’autres vecteurs d’autres hôtes et les pathogènes qui détermine localement le risque d’infection », rapporte le site Science Daily le 20 mars.

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