La guerre des métaux rares aura-t-elle lieu ?

Le journaliste Guillaume Pitron vient de publier un livre, La guerre des métaux rares, qui s’intéresse à l’impact sur l’environnement et les relations géopolitiques  de l’extraction minière, notamment celle des terres rares. Ce terme regroupe tous les matériaux employés dans la fabrication des produits high- tech : téléphones, batteries, panneaux solaires et satellites. Or, ces matières premières sont indispensables pour produire ou stocker de l’électricité. Dans cet extrait du magazine 28 minutes diffusé sur Arte, Guillaume Pitron explique les problèmes posés par la surexploitation de ces ressources naturelles.

Le site de Guillaume Pitron

Son livre La guerre des métaux rares, révélations sur la face cachée de la transition écologique

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2 commentaires

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    • Grosley

    On espère en tous cas un meilleur choix de site pour les exploitations minières, et moindre, respecter aussi les écosystèmes fragiles et riches en biosphères, tel c est le cas en Casamance , region faite que de mangroves, malgré cela on ne respecte pas les codes miniers et les aires larines protegees où on les change à la dernière minute pour pouvoir les exploiter, chercheurs, greenpace, média, TV ,radio Rfi se sont saisis de ce problème, mais aucun retrait n a été fait officiellement. Comité de lutte contre le zircon

    • DESCLAUD Patrice

    Guillaume Pitron est effectivement très alarmiste avec raison; mais il n’évoque (dans l’article, je ne sais pas dans son livre) ni le recyclage pour aussi limiter la casse dans ces extractivismes, ni en fait les « coûts » environnementaux annexes sur l’eau (à-t-on vu des extractions minières sans usage de l’eau). La 1 ère ressource vitale qui devient rare aussi et sujette à guerres, c’est l’eau !
    Quant aux divers composants électroniques « vitaux », dans les années 83/86 on a eu des restrictions sérieuses (et une prise de conscience) sur les mémoires (silicium) comme les micro-processeurs. On en est sorti et les pénuries aident à la créativité et économies (moins de gâchis).
    Il faut aussi croire en les capacités humaines d’innovation et d’alternative, mais pour cela, effectivement il faut des alertes et que le court terme mercantile ne l’emporte pas sur l’usage des ressources rares de la planète.
    Patrice