Lima, les bidonvilles et le mur

À Lima, au Pérou, un mur hérissé de barbelés et long de plusieurs kilomètres sépare les quartiers, il rassure certains et en indigne d’autres. La population de la capitale du Pérou a été multipliée par 10 en un demi-siècle. À quelques mètres des riches villas se trouvent des maisons construites avec des matériaux de récupération sont bâties sur les pentes de la ville. Elles sont séparées par ce mur. Ces bidonvilles accueillent les ruraux et les membres des peuples indigènes venus chercher en ville un emploi et une vie meilleure. Mais, en raison du mur, ils doivent parcourir plusieurs kilomètres à pieds pour se rendre à leur travail dans les quartiers riches en contournant l’obstacle aux déplacements. « Mur de la honte », mur de protection, mur de la ségrégation, ou enceinte de protection d’un parc espace vert écologique, il suscite un vif débat sur sa nécessité. Il reflète les inégalités et la complexité d’une ville en plein-essor.

Un commentaire

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    • ATTARD Patricia

    bonjour, que c’est triste d’en arriver là. La peur engendre des comportements aberrants.