Lima, les bidonvilles et le « mur de la honte »

En un demi-siècle, la population de Lima au Pérou a été multipliée par 10. Un mur hérissé de barbelés sépare les quartiers riches des bidonvilles qui accueillent lent les ruraux ou les membres des populations indigènes venus s’installer en ville à la recherche d’un emploi et d’une vie meilleure. Ils trouvent du travail dans les quartiers aisés, mais doivent parfois marcher pendant 3 heures pour s’y rendre ou bien en rentrer à cause du mur de séparation entre les villas et les habitations faites de matériaux de récupération construire à flan de collines sans accès à ‘électricité ou à l’eau courante. « Mur de la honte », mur de la ségrégation, mur de protection pour les habitants les plus riches ou pour un espace vert écologique, ce mur fait débat. Il reflète la complexité d’une ville et de la question des inégalités. Ce mur rassure certains et en indigne d’autres.

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