Plus de 200 000 animaux ont été sacrifiés mardi 24 novembre et mercredi 25 en l’honneur de la déesse Gadhimai au Sud du Népal, près de la frontière indienne. Ce sacrifice, qui se déroule tous les 5 ans, attire de nombreux indiens venus de la région voisine du Bihar où sacrifier des bêtes est interdit. Pour les autorités et les organisateurs du festival, il s’agit du plus grand sacrifice au monde. Les animaux sont ensuite mangés dans les villages. Mais cette cérémonie religieuse a suscité l’indignation de militants de la cause animale et de religieux. Pramada Shah, népalaise membre d’une organisation de défense des animaux fait valoir dans The Independent du 25 novembre qu’en plus de la cruauté du rituel où les animaux sont tués à l’épée « ce genre de sacrifice pose de graves problèmes sanitaires en raison du risque de propagation de grippe aviaire ou d’empoissonnement. »