1972 : le rapport Meadows

rapport Meadows

Démantèlement de bateaux, découpe d’un moteur, Bhatiari près de Chittagong, Chittagong District, Bangladesh (22°25’ N-91°43’ E) © Yann Arthus-Bertrand

En 1972, le premier principe de la conférence de Stockholm préfigure le développement durable en indiquant que « l’homme a le devoir solennel de protéger et d’améliorer l’environnement pour les générations présentes et futures ». Or, cette même année, le rapport Meadows sur Les limites de la croissance est publié par le Club de Rome. En s’appuyant sur des modèles informatiques, il alerte sur les défis environnementaux, économiques et sociaux à venir en raison de l’industrialisation, de l’épuisement des ressources, de l’augmentation de la consommation, de l’extraction et surtout de la population. Réédité et mis à jour régulièrement, l’ouvrage a été vendu à plusieurs millions d’exemplaires dans le monde et traduit dans une trentaine de langues.

2 commentaires

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    • Claude Renaud

    De 1972 à 2018 il s’est passé 46 ans. Beaucoup de choses ont changées depuis, mais en pire.
    Je crois que l’Homme s’est assis sur son devoir solennel de protéger et d’améliorer son environnement. Nous polluons de plus en plus en produisant de plus en plus de déchets dont nous
    ne savons pas quoi faire. Et rien n’y fera. Consommer, faire du profit, produire tout et n’importe quoi.
    Voilà notre crédo !

    • Nathalie

    en effet, le rapport Meadows a été revu deux fois depuis sa première parution et l’humain, espèce parasite par nature, n’a rien entrepris pour éviter sa propre destruction, entrainant la disparition de toutes les autres espèces dans son suicide.
    L’humain ne vit que pour son plaisir et ses intérêts personnels immédiats, méprisant tout ce qui n’est pas sa petite personne. Il a hérité d’un paradis, mais il en a fait un enfer pour tous. Plus nuisible que l’humain est impossible.