Multiplication par 3 de la demande de bois en Afrique d’ici à 2050

La forte demande en bois conduit l’Afrique à perdre une partie de ses forêts. Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement projette un doublement voire un triplement de la demande en bois sur le continent. Aujourd’hui, près de 90 % du bois coupé en Afrique sert à produire de l’énergie. Mal maîtrisé, cet accroissement de la demande pourrait contribuer à la dégradation du couvert forestier du continent. C’est pourquoi, le développement des alternatives au charbon de bois et au bois de chauffe, comme des cuiseurs solaires ou à base de biogaz, peuvent jouer un rôle crucial dans le développement durable et la protection des forêts.

4 commentaires

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    • dany

    En effet, le bois en Afrique est un gros problème.
    Les cuiseurs solaires ont beaucoup de mal à rentrer dans les moeurs culinaires, la cuisine traditionnelle africaisne ne correspond pas à ce mode de cuisson pourtant absolument écologique, économique et excellent pour la santé (pas de dégagement de fumées nocives pour les yeux et le poumons, ni brûlures)
    Il est indispenseble de trouver des familles « cobaye » convaincu par cette cuisson, d’adapter les recettes traditionnelles afin de permettre l’utilisation des cuiseurs solaires.
    voir lien ci-dessous :
    http://boliviainti-sudsoleil.org/spip.php?article451
    et
    http://boliviainti-sudsoleil.org/IMG/pdf/appel_a_dons_andes2017.pdf

  • C’est aussi la raison pour laquelle les forêts tropicales doivent être gérées de manière responsable et durable sans quoi elles seront sacrifiées et pillées comme cela a déjà été le cas dans de nombreux pays.

    • chaumien

    Que les humains sachent et se rappellent qu’ils respirent grâce aux arbres.Nous sommes des aérobies
    ne faisons pas en sorte que nos enfants soient obligés de vivre avec des masques à oxygène !

    • pelerins

    Et le sujet tabou de la croissance démographique mondiale qui continue de plus belle au point de foutre en l’air toute la planète.
    Nous sommes déjà 7 milliards et on voit les espaces et espèces disparaitre à vue d’œil ….
    Il est temps de se réveiller sur notre voracité sans limite, aiguisée par les multinationales et les gouvernants corrompus qui ont tout à y gagner, quitte à perdre la planète. .