Reforestation à Bornéo

L’île de Bornéo est victime d’une déforestation massive. Le gouvernement indonésien a donc mis en place un programme de reforestation dans une zone où la forêt primaire a été coupée et le sol, brûlé. Le professeur Willie Smits et la Borneo Orangutan Survival Foundation (BOS) ont ainsi replanté sur 2 000 hectares plus de 1 300 variétés d’arbres grâce à l’usage de fertilisants naturels à base d’excrément et de déchets de nourritures. Alors que normalement, la forêt a des difficultés à repousser quand elle a été coupée, dans cette zone, les résultats sont spectaculaires : de nombreuses espèces sont réapparues.

5 commentaires

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    • Amandine

    L’état de notre pauvre planete .
    C’est une très bonne chose qu’une partie de la forêt de Bornéo est été replantée (à base d’engrais naturel ). Mais je trouve qu’il serait temps de le faire pour d’autres forets,comme la foret Amazonienne . De plus,il y a tant d’autres problèmes à résoudre: comme la pollution,l’exploitation des ressources fossiles… Trouver des solutions à tous ces problèmes nécessite du temps et de l’argent ; mais nous n’avons ni l’un ni l’autre.Alors que faire? Sur internet,des biologistes parlent de pétitions contre la déforestation,contre le braconnage et plein d’autres choses ;mais j’ai beau chercher,je n’ai jamais réussi à en trouver une seule.Comment faire quand on est un simple citoyen pour vraiment agir?

    • Julien GoodPlanet

    Réponse à Amandine
    Bonjour,

    Merci de l’intérêt que vous portez à notre site.

    Pour agir en tant que citoyen, plusieurs possibilités existent :

    – boycotter le bois provenant de ces régions,
    – acheter du bois labellisé (FSC par exemple) qui garantit une exploitation responsable du bois,
    – signez des pétitions et s’engager auprès d’associations, par exemple le WWF ou Greenpeace
    http://www.greenpeace.org/france/campaigns/forets

    Bonne continuation!

    • Jimmy

    dilemme des agro-carburants, nouvelle menace sur les forêts
    J’ai vu l’extrait d’un reportage sur France2 où l’on voit qu’une population de Bornéo souffre beaucoup de la disparition de la forêt d’où elle retirait plusieurs ressources. Je me sens bien sûr impuissant, à constater que les écosystèmes exceptionnels qui abritent une telle biodiveristé, vitale à l’humanité, soient détruits en un rien de temps au nom des besoins de nos foutues sociétés de consommation pour avoir de nouveaux carburants… Cette nouvelle manne économique est un rouleau compresseur encore plus implacable qui pourrait accélérer la destruction de la forêt équatoriale indonésienne. Je ne pense sincèrement pas que les agro-carburants (là-bas, les palmiers à huile) résoudront le problème de la demande croissante en énergie ou de l’accumulation des gaz à effet de serre. Quoi qu’il en soit, il est insupportable de voir que les habitants de Bornéo souffrent de famine ou d’appauvrissement de leur mode de vie par le recul de leurs richesses naturelles environnantes, et cela au motif de produire encore de quoi faire tourner nos moteurs ! Bon dieu, qu’on laisse nos voitures et qu’on utilise des transports collectifs ou nos pieds, c’est en tout cas ce que je pratique le plus souvent… J’aimerais agir moi aussi pour protester ou enrayer ce massacre écologique de Bornéo mais, à part limiter le plus possible les déplacements motorisés pour refuser la facilité à la consommation pétrolière, est ce que de simples pétitions sur le net changeraient réellement quelque chose ?? Qu’est ce qui nous dit que des noms rajoutés sur une liste, aussi nombreux soient-ils, parviendront aux yeux des décideurs économiques qui autorisent cette exploitation massive et iraisonnée ou les feront fléchir ?

    • Leonhard

    Réponse à Jimmy et à Amandine
    Il est vrai que même en prenant conscience de l’état catastrophique de certaine région, on se sent désarmé. Le seul pouvoir que nous avons, se trouve en nous.
    C’est par nos changements en âme et conscience que l’on bougera la ligne. Il faut faire aussi pression sur les élus locaux, les députés et sénateur. En tant que citoyen, ce sont des personnes qui nous sont normalement accessibles.

    Comme le souligne Julien se rapprocher d’associations est déjà un bon commencement pour les actions internationales, et s’engager aussi dans les associations de proximité, tels que les Systèmes d’Echanges Locaux (http://www.selidaire.org), les AMAP pour ses légumes, le réseau Colibris (http://www.colibris-lemouvement.org/).
    Tout ceci permet de rendre les alternatives viables à notre société malade !

    Tous les maux malheureux de cette planète sont liés à l’argent et pouvoir qu’il confère. On nous fait croire que l’argent est une ressource rare. Alors qu’il n’en est rien. L’argent dans la zone euro est à plus de 91% scripturale. Ce qui signifie que 91% de cet argent est une écriture. un petit morceaux de ferraille sur le plateau d’un disque dur qui est polarisé par un champ magnétique. Il n’y a aucune contrepartie ! pas d’indexation sur de l’or ou autre ! L’argent est crée de toute pièce! C’est ça qui est tout aussi scandaleux que ce que l’on inflige à notre environnement. Il n’y a plus aucun contrôle par nos gouvernements et nos instances et c’est ça qui fait qu’en 40 ans la france à accumuler une dette de 1200milliards, dette qui ne fait qu’accroître de jour en jour.

    C’est pour ça que pour bien agir , il faut agir localement. Mettre en place toute une organisation humaine qui permette à chacun de subvenir à ses besoins.
    Occupons nous de ceux qui sont dans le besoin et qui sont aux portes de chez nous !
    Et organisons nous pour obliger nos politiques à effectuer une réelle redistribution.

    Il n’y a pas si longtemps le Conseil National de la Resistance mettait en place ce qui sert de base à notre sécu et à notre retraite. Nous devons suivre l’exemple de nos aînés, sauf que nous nous battons (pacifiquement je l’entend=) pour nos droits qui constituent notre liberté fondamentale ! Et ça ne viendra que de nous!

    Bien à vous !

    • cris

    aux arbres citoyens
    A l’instar de la journée de la musique, je propose de créer son équivalent environnemental, et dans tous les pays : « la journée de l’arbre », de façon très concrète avec des projets locaux de plantations d’arbres.

    Il s’agit aussi de pousser les politiques et le monde de la finance vers un autre monde : celui du vivre mieux et non de gagner plus.