A écouter : « Peut-on tenir une promesse écologique ? »


French Foreign Affairs Minister Laurent Fabius (R), President-designate of COP21 and Christiana Figueres (L), Executive Secretary of the UN Framework Convention on Climate Change, react during the final plenary session at the World Climate Change Conference 2015 (COP21) at Le Bourget, near Paris, France, December 12, 2015. REUTERS/Stephane Mahe - RTX1YEJR


Peut-on tenir une promesse écologique ? Cette interrogation guide la réflexion conduite dans l’émission « Du Grain à moudre d’été » animée par Raphaël Bourgois et Emilie Chaudet.

 

A cette occasion, Pascal Canfin (directeur du WWF), Anne Tézenas du Montcel (journaliste) et Patrice Geoffron (directeur du Centre de géopolitique de l’énergie et des matières premières de l’université Paris-Dauphine) ont été invités à répondre à cette question. Ils se sont interrogés sur les réels engagements pris depuis la COP 21 pour tenter de maintenir le réchauffement climatique en dessous de 2 degrés.

3 commentaires

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    • Claude Renaud

    Une promesse écologique est une supercherie compte-tenu du nombre de facteurs en présence.
    D’abord le facteur humain, qui est incontrôlable. Tout le monde triche et il n’y a pas d’unanimité dans
    la volonté de faire des efforts. La cupidité et le profit l’emporteront toujours sur le bon sens écologique.
    Les émanations de méthane au Pôle Nord s’amplifient au fur et à mesure de la fonte du permafrost et
    sont bien entendu incontrôlables. On parle même d’une bombe à retardement.
    Nous consommons de plus en plus de pétrole, qui est à la base de l’économie mondiale, et qui génère
    l’essentiel de nos gaz à effet de serre. Et la courbe n’est pas prête de s’inverser.
    Les Cies Aériennes entendent bien doubler le nombre de passagers dans les 15 années à venir, et le
    tourisme de masse est une catastrophe pour l’environnement, n’en déplaise à tous ceux qui veulent
    développer le leur.
    Compte-tenu de tous ces éléments, QUI aura l’audace de faire une promesse écologique?

    • Sylvain Lelarge

    Les promesses, dans ce cas, ne sont que des déclarations d’intention et des signes éventuels de prise de conscience, de prise en compte du bien–être, sinon de la sauvegarde, des générations de demain ou de ce soir. Elles n’ont de valeur que dans les actes qui les suivent ou les précèdent. Souvent, ces actes se font jour au niveau des villes ou des régions, et surtout dans la société civile. Les états peuvent encourager, entériner, soutenir par le geste et par la parole. Pour cela, il faut les mains libres, ou le courage et vision de se les libérer, ce que je doute que les chefs d’état soient capables de faire.

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