Les îles Féroé « ferment » un weekend pour protéger l’environnement

Danemark

Le village de Norðtoftir sur l'île de Borooy, une des composantes de l'archipel des Féroé dans l'Atlantique nord entre l'Islande et la Norvège, le 3 juin 2018 © AFP/Archives Pierre-Henry DESHAYES

« Fermées pour maintenance »: les îles Féroé, archipel autonome danois de l’Atlantique Nord, ont annoncé qu’elles n’accueilleraient pas de touristes les 16 et 17 avril 2020, mais seulement des bénévoles chargés d’entretenir l’écosystème local.

Concrètement, les hôtels resteront ouverts et les vols internationaux seront maintenus mais un grand nombre de sites populaires seront interdits d’accès.

Les bénévoles intéressés avaient jusqu’à jeudi 15h00 GMT pour se manifester, a précisé l’Office du tourisme féringien sur son site internet. Cent personnes seront ensuite choisies au hasard. Elles devront payer leur billet d’avion mais se verront offrir le gîte et le couvert pendant leur week-end de travail.

« L’environnement fragile de certains lieux touristiques populaires a subi les effets d’une augmentation du nombre de visiteurs », avait expliqué à l’AFP la directrice de l’office, Guri Højgaard en mars peu avant la première édition de cet événement.

« Ces zones ont besoin d’un coup de main pour s’assurer qu’elles restent intactes », avait-elle ajouté.

En 2019, elle avait reçu 3.500 candidatures.

Les heureux élus, de 25 nationalités différentes, avaient restauré des cairns, dressé des panneaux indicateurs, entretenu des sentiers, installé des postes d’observation…

Prisé pour ses paysages fascinants, avec des falaises hautes de plus de trente mètres, l’archipel de 1.400 km2 compte 50.000 habitants et 80.000 moutons répartis sur 18 îles.

110.000 touristes ont visité les îles Féroé en 2018 et le nombre de visiteurs a augmenté de 10% par an ces cinq dernières années.

Selon Guri Højgaard, le week-end sans tourisme permet « de contribuer à la discussion sur le sur-tourisme en montrant que les touristes peuvent être partie prenante de la solution ».

© AFP

2 commentaires

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    • Bordigoni

    Foutage de gueule ???

    • greg

    Oui bien d accord, ce pays qui massacre des centaines de cétacés chaque année sur ses plages veut nous faire croire qu’il fait de l écologie sa priorité ! Oui il se foutent de nous ! Tout ça parce que ils voient des touristes débarquer et qu il y a de l argent à faire. Pour moi c’est un peuple de barbare qui tuent en toute impunité des espèces protégées et en voie d extinction.