L’impact environnemental de la demande de produits laitiers en Chine

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Un homme surveille les opérations de traite à Niort en France. © AFP PHOTO / GUILLAUME SOUVANT

En Chine, la demande de lait devrait tripler d’ici à 2050, l’impact sur l’environnement d’une telle croissance préoccupe les scientifiques du centre de recherche agricole de Rothamsted . En effet, si rien n’est fait, cette hausse de la consommation de lait se traduira par une augmentation mondiale de 35 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur laitier et de 48 % de la pollution à l’azote du secteur. Les surfaces consacrées à l’élevage laitier devront passer de 84 millions d’hectares à 111 millions d’hectares, soit un accroissement de 32 % des surfaces . Dans un article Global environmental costs of China’s thirst for milk (l’impact mondial de la soif de la Chine pour le lait) publié dans la revue Global Change Biology, les chercheurs proposent que « pour une industrie laitière plus durable, les pays les plus demandeurs et producteurs, dont la Chine, améliorent leurs méthodes de production de lait et de fourrage afin d’atteindre les niveaux d’efficacité des pays les plus en pointe dans la production de lait. » Dans les 3 prochaines décennies, la consommation mondiale de lait devrait augmenter de 60 %.

2 commentaires

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    • Claude Courty

    « En effet, si rien n’est fait, cette hausse de la consommation de lait se traduira par une augmentation mondiale de 35 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur laitier et de 48 % de la pollution à l’azote du secteur. »
    Si rien n’est fait !
    Quoi faire d’autre, de déterminant et durable, que se préoccuper sérieusement de réduire la demande, en agissant sur le nombre de demandeurs ? Le problème étant loin de se limiter à la consommation de lait, Il devient chaque jour plus urgent d’agir par l’éducation à la dénatalité, partout où cela est nécessaire dans le monde.

    • Mona

    Et les lobbyistes français qui vont installer des fermes en Afrique (ex. Ethiopie), on n’en parle pas…. les fermes gigantesques qui ne sont pas acceptées en France, seront donc créées ailleurs… ah, le fric….!!