Le rôle des insectes pollinisateur dans le bien-être humain

pollinisateurs

Amandiers arrachés dans une plantation près de Los Angeles, Californie, Etats-Unis (35°32’ N - 119°40’ O). © Yann Arthus-Bertrand

Les insectes pollinisateurs, dont les abeilles, participent à l’équilibre des écosystèmes et leur disparition pourrait avoir des répercussions pour les êtres humains. Une étude publiée dans la revue scientifique Nature fournit une liste exhaustive des services rendus par ces insectes et appelle à les préserver. Pollinisateur le plus répandu au monde, l’abeille est en déclin dans certaines régions. Pourtant, le nombre de ruche a augmenté de 45 % au niveau mondial en 50 ans. Même si u aux Etats-Unis, en France et en Allemagne la population d’abeilles diminue, leur nombre augmente en Chine, en Espagne et en Argentine. Les conséquences de leur disparition sur l’agriculture sont nombreuses, dont une baisse des rendements. Toutefois, les chercheurs soulignent  que le problème s’avère plus complexe puisqu’il y a eu une augmentation plus rapide des cultures qui dépendent de la pollinisation par rapport à celles qui n’en dépendent pas : « Bien qu’une petite partie de la production agricole mondiale dépende directement de la pollinisation, elle a été multipliée par 4 en 50 ans. En conséquence, l’agriculture est aujourd’hui deux fois plus dépendante des pollinisateurs.»

La production alimentaire 

Les 3 quarts des cultures mondiales dépendent en partie de la pollinisation animale. Les chercheurs écrivent que « entre 5 et 8 % des récoltes mondiales pourraient être perdues sans les services rendues par la pollinisation. « Pour combler la réduction de la production alimentaire, des modifications des régimes alimentaires humains et une expansion disproportionnée des terres agricoles seraient alors  nécessaires. »  Les 3 cultures les plus lucratives : le cacao, le café et les amandes dépendent des pollinisateurs. La baisse de productivité de ces filières pourrait avoir des répercussion sur l’emploi.

La santé : 1,4 millions de décès évités

En, plus de jouer un rôle déterminant dans les rendements agricoles, les pollinisateurs assurent une partie de la qualité des récoltes et de leurs apports en nutriment. Sans eux, les scientifiques estiment que les apports en vitamines A et C ainsi qu’en calcium. La disparition des pollinisateurs pourraient donc se traduire par une détérioration de la santé, une augmentation des troubles cardiaques et la perte de 29 millions d’années de vie par an, soit 1,4 millions de morts prématurées par an.

2 commentaires

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    • cHAUMIEN

    Enfin les humains découvrent que la nature avait tout prévu avant eux qui sont les êtres vivants les plus
    prédateursde la planète.

      • Durand

      Je n’aurais pas mieux dit!!!!