Le Brexit ouvre-t-il la voie à la culture des OGM au Royaume-Uni ?

ogm brexit

Cropcircle dans le comté de Wiltshire, Angleterre, Royaume-Uni (51°15’N - 1°50’O). © Yann Arthus-Bertrand

Le gouvernement britannique travaille sur des projets de loi autorisant les cultures et la commercialisation d’OGM dès que le  Brexit sera effectif. C’est ce qu’affirme le quotidien The Telegraph qui cite une réponse écrite du ministre de l’agriculture George Eustice au Parlement : « dans le cadre de la préparation de notre sortie de l’Union européenne, le gouvernement étudie des possibles dispositifs concernant les organismes génétiquement modifiés ». Alors que pour l’instant, seule la culture de maïs transgénique est autorisée en Europe, le Royaume-Uni pourrait, une fois sortie de l’Union européenne, autoriser celle des tomates et des pommes de terre.

3 commentaires

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    • françois laski

    le commerce , le commerce , le commerce !!! les OGM utilisées en dehors de tout principe de précaution et en plein air et pour quoi faire ??
    Si vous voulez en savoir plus lisez l’ excellent et clair livre de Christian Vélot :  » OGM tout s’ explique  » une bonne synthèse du  » problème  » OGM .
    Bon courage et luttons contre les OGM qui n’ enrichirons que les multinationales semencières au détriment d’ effets secondaires tout à fait imprévisibles et aléatoires comme l’ est la technique OGM dans son ensemble .

  • Le Brexit, dans l’esprit de bien des anglais qui ont voté en faveur d’un contrôle de cette mondialisation galopante, serait inopérant sur le cours des produits manufacturés ou d’essence naturelle. C’Est dire que cette sortie de l’ Europe et ses marchés mondialisés devait inciter cette nation à développer des produits naturels et ? En circuits courts. Au lieu de celà, la pêche à ces produits génétiquement modifiés ne fera que les exclure un peu (ou beaucoup) plus des échanges de populations avides de…. Bio. Ce qui est plus dur à produire mais, rapporte plus.

  • Bonjour,

    Je ne pense que la culture des OGM était la motivation première de nos amis Anglais. Il suffira d’être vigilant à ne pas acheter leurs productions pour s’en prémunir. Le reste est l’affaire des Britanniques. S’il préfère manger de la m….. that’s their own business and I don’t care…