Kenya: un rhinocéros abattu dans un parc ultra-gardé

rhinoceros
Un rhinoceros tué au Kenya, dans le parc de Lewa, le 19 novembre 2013 © Lewa Conservancy/AFP -
Isiolo (Kenya) (AFP) - Des braconniers ont tué un rhinocéros dans l'un des parcs nationaux les mieux gardés du Kenya, le parc de Lewa, ont déclaré mardi des responsables kényans. "Des braconniers ont pénétré dans le parc lors de la pleine lune, le 17 novembre, et ont tué Meluaya", une femelle rhinocéros de 17 ans, qui selon les gardiens du parc, attendait probablement des petits. Ils ont aussi tué un petit rhinocéros de deux ans qui se trouvait avec elle. "Les cornes (des deux animaux) ont été retirées, les braconniers se sont enfuis avec", a poursuivi le Lewa Wildlife Conservancy dans un communiqué. L'opération témoigne des risques que sont prêts à prendre les braconniers pour se livrer ensuite au lucratif trafic de cornes. Le parc du Lewa compte plus de 60 rhinocéros, tous surveillés quotidiennement par des équipes de rangers armés, accompagnés de chiens, qui patrouillent à l'intérieur des quelque 150 km de clôtures électrifiées entourant le site. Le parc utilise aussi un système de surveillance aérienne pour contrôler les mouvements des animaux et traquer les contrebandiers. Lewa est un parc privé, géré comme une zone à but non lucratif. Le prince William et sa future femme Catherine y avaient séjourné avant leur mariage. Le braconnage de rhinocéros mais aussi d'éléphants est en forte hausse en Afrique depuis quelques années. Au début du mois, les autorités kényanes avaient indiqué que 90 éléphants et 35 rhinocéros avaient été abattus par des braconniers dans le pays depuis le début de l'année. Elles avaient aussi commencé à implanter des puces dans les cornes de rhinocéros, pour tenter de lutter contre le braconnage. Le marché des cornes et défenses est alimenté par une forte demande en Asie. Les cornes de rhinocéros, faites de kératine, la même substance que celle des ongles, sont perçues, à tort, comme ayant des vertus médicales.

Des braconniers ont tué un rhinocéros dans l’un des parcs nationaux les mieux gardés du Kenya, le parc de Lewa, ont déclaré mardi des responsables kényans.
« Des braconniers ont pénétré dans le parc lors de la pleine lune, le 17 novembre, et ont tué Meluaya », une femelle rhinocéros de 17 ans, qui selon les gardiens du parc, attendait probablement des petits. Ils ont aussi tué un petit rhinocéros de deux ans qui se trouvait avec elle.

« Les cornes (des deux animaux) ont été retirées, les braconniers se sont enfuis avec », a poursuivi le Lewa Wildlife Conservancy dans un communiqué.

L’opération témoigne des risques que sont prêts à prendre les braconniers pour se livrer ensuite au lucratif trafic de cornes.

Le parc du Lewa compte plus de 60 rhinocéros, tous surveillés quotidiennement par des équipes de rangers armés, accompagnés de chiens, qui patrouillent à l’intérieur des quelque 150 km de clôtures électrifiées entourant le site.

Le parc utilise aussi un système de surveillance aérienne pour contrôler les mouvements des animaux et traquer les contrebandiers.

Lewa est un parc privé, géré comme une zone à but non lucratif. Le prince William et sa future femme Catherine y avaient séjourné avant leur mariage.

Le braconnage de rhinocéros mais aussi d’éléphants est en forte hausse en Afrique depuis quelques années.

Au début du mois, les autorités kényanes avaient indiqué que 90 éléphants et 35 rhinocéros avaient été abattus par des braconniers dans le pays depuis le début de l’année. Elles avaient aussi commencé à implanter des puces dans les cornes de rhinocéros, pour tenter de lutter contre le braconnage.

Le marché des cornes et défenses est alimenté par une forte demande en Asie. Les cornes de rhinocéros, faites de kératine, la même substance que celle des ongles, sont perçues, à tort, comme ayant des vertus médicales.

© AFP

3 commentaires

Ecrire un commentaire

    • Jeremy

    C’est rageant de voir cela…

    • Belhomme

    on n’en peut plus des chasseurs et des braconniers,ces hommes sanguinaires tuent sans discernement et uniquement pour le plaisir,car il y a d’autres moyens de gagner de l’argent même pour survivre.

    • bergerard karine

    Oui il faut prendre le problème à la source effectivement. Est-ce qu’il y a des actions de sensibilisation auprès des populations asiatiques? Je sais que la conscience écologique tarde à venir dans ces coins du globe, et pourtant il est là le nerf de la guerre: plus de demandes, plus d’offres..