Etats-Unis : la fracturation hydraulique et les gaz de schiste à l’origine de 1 000 milliards de litres d’eaux toxiques l’an passé

SACRAMENTO, CA - JULY 25: Protestors hold signs against fracking during a demonstration outside of the California Environmental Protection Agency (EPA) headquarters on July 25, 2012 in Sacramento, California. Dozens of environmental activists staged a "Stop Fracking With California" demonstration outside the California EPA headquarters ahead of public workshop hosted by the Division of Oil Gas and Geothermal Resources where protestors are planning to voice their opposition to the rushed regulatory of fracking and the many threats to the environment imposed by the process of hydraulic fracking for oil and gas. Justin Sullivan/Getty Images/AFP
Sacramento, Etats-Unis : des militants manifestent contre la fracturaiton hydraulique devant le siège de l’Agence Californienne pour la Protection de l’Environnement en juillet 2012. © Justin Sullivan/Getty Images/AFP

La fracturation hydraulique aux Etats-Unis a généré l’an passé près de 1 000 milliards de litres d’eau toxique, contenant en particulier du radium et du bromure. L’étude demandée par l’ONG Environment America pointe du doigt l’impact sur l’environnement et sur la santé des populations de l’utilisation des gaz de schiste.

Plus de 80 000 puits ont été forés aux Etats-Unis depuis 2005. Entre 7 et 34 millions de litres d’eau mixés avec du sable sont nécessaire à la fracturation d’un seul puits. La fracturation hydraulique a donc consommé près de 1 000 milliards de litres d’eau depuis 2005 qui sont par la suite rejetés en surface après s’être mélangés à des toxines de radium et de bromure, néfaste pour la santé et l’environnement.

Une étude qui vient compléter des chiffres publiés la semaine dernière par l’Université de Duke selon laquelle la toxicité des eaux rejetées par une usine de traitement des eaux usées après fracturation serait 200 fois plus élevée que la normale. L’étendue exacte des conséquences de la fracturation hydraulique reste pour le moment inconnue mais pourrait s’étendre sur une « échelle que l’on ne pouvait imaginer », note The Guardian.

Cependant, selon Steve Everley, porte parole du groupe de lobbying Energy in Depth, « ces chiffres ne veulent rien dire tant que l’étude ne démontre pas que ces eaux usées finissent dans le réseau d’eau potable ».

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