Un an après Fukushima : vivre à Fukushima

Il est encore trop top pour connaitre l’impact de la catastrophe de Fukushima sur la population Japonaise. Mais 8 % du territoire du Japon, soit une surface équivalente à la Bretagne, serait fortement contaminé par du césium radioactif.

Alors que seules les personnes vivant dans un rayon de 20 km autour de la centrale ont été évacuées, la zone à risque est en réalité beaucoup plus étendue. Dans la ville de Fukushima par exemple, située à près de 60 km de la centrale et où résident quelque 300 000 personnes, la radioactivité mesurée atteint par endroits plus de 20 fois la limite légale. Dans de nombreuses écoles, les enfants ne sont pas autorisés à rester plus d’une heure dans les cours de récréation et du césium a été également découvert dans de nombreux aliments.

Dans la région de Fukushima, certains sont partis, mais beaucoup n’en ont pas les moyens et n’ont d’autre choix que de continuer à vivre avec cette contamination invisible. Plusieurs mois après la catastrophe, les cas de pneumonies, de leucémies se multiplient.

De leur côté, les autorités tentent de rassurer la population. Début novembre, un élu japonais buvait devant des caméras un verre d’eau provenant de la centrale tandis qu’un présentateur de télévision consommait en direct des produits contaminés pour en montrer l’innocuité. Ce dernier a depuis été hospitalisé pour une leucémie aiguë.

Vous avez aimé ce texte, c’est un extrait de notre dernier livre « Après Fukushima. Quelles énergies pour demain ? », soutenez-nous en l’achetant sur Amazon en cliquant sur ce lien. Ce livre est illustré d’une sélection des meilleurs dessins de presse sur le thème de l’énergie.

Ecrire un commentaire