Le nombre de maladies congénitales augmente avec l’exposition aux polluants organiques persistants

Le risque de maladies congénitales est multiplié par 5,5 en cas d’exposition aux pesticides et à certains polluants issus de la combustion d’énergies fossiles. C’est ce qui ressort d’une étude conduite en Chine sur les populations rurales de la région du in Shanxi dans le nord du pays par des chercheurs de l’université du Texas et de Peking. Des traces d’endosulfan et de lindane, deux pesticides interdits aux Etats-Unis, ainsi que d’autres POPs (polluants organiques persistants) ont été mises en évidence dans les placentas de nouveaux-nés, rapporte le site Science Daily le 19 octobre. En les comparant avec placentas d’enfants nés sans malformations dans la même maternité, les chercheurs ont pu établir un lien avec la pollution. Richard Finnell enseignant chercheur à l’université du Texas qui a participé à l’étude déclare : « nos sociétés avancées industriellement ont relâché de nombreux polluants. Depuis longtemps nous les suspections d’être à l’origine de l’augmentation des malformations congénitales, mais nous ne parvenions pas à le démontrer. Là, nous sommes parvenus à montrer clairement que les concentrations de composés issus des pesticides et de la combustion du charbon sont beaucoup plus hautes dans les placentas de bébés souffrants de malformations ».

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