De la poussière de charbon pour protéger les ponts et les routes

Un nouveau procédé à base de résidus de combustion du charbon permet d’allonger la durée de vie des ponts et des routes. S’il est employé comme enduit, ce nouveau matériau à base de cendres et de poussières de charbon permet aux structures en acier et en béton de mieux résister aux intempéries, rapporte le site Science Daily le 29 mars. Depuis la mise en place de lois sur la qualité de l’air, les 450 centrales au charbon doivent récupérer les poussières générés par leurs activités. Mais, « les poussières volantes de charbon posent d’énormes problèmes de stockage, explique le professeur de l’Université de Atlantique de Floride Charles Carrahe qui a participé à l’élaboration de ce procédé, Une partie de ces poussières est recyclée. Pourtant 70% d’entre elles finissent dans des décharges, ce qui coûte de l’argent. Notre recherche montre qu’on peut les valoriser comme protection pour empêcher la détérioration du béton ». À l’heure actuelle, le nouveau procédé coûte 50% plus cher que les produits utilisés habituellement pour préserver les structures. Il existe potentiellement un marché pour ce produit puisque l’agence de protection de l’environnement (EPA) estime que l’entretien des parties bétonnées du réseau de distribution des eaux d’ici à 2020 pour éviter une crise sanitaire coutera des centaines de milliards de dollars.

Ecrire un commentaire