Le mystère de la disparition des abeilles peut-être élucidé

La disparition des abeilles aux États-Unis serait due à la combinaison de deux facteurs : un mystérieux champignon associé à un virus. Des chercheurs de l’université du Montana et des scientifiques de l’armée américaine ont en effet étudié et autopsié des colonies retrouvées mortes et ont constaté à chaque fois la présence de ces deux ravageurs, rapporte le New York Times. Pour l’instant, le lien exact entre les deux n’a pas été établi, « c’est un peu comme l’œuf et la poule, explique le Docteur Bromenshenk, on ne sait pas lequel des deux arrive le premier, et nous ne savons pas non plus si l’un affaiblit les abeilles avant que l’autre ne les achève ou si c’est leur association qui leur est fatale ». Depuis 2006, les populations d’abeilles aux États-Unis ont chuté de 20 à 40 %.« 

Un commentaire

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    • Isabelle

    Un nom pour les amoureux des abeilles !
    Aimons les abeilles, non seulement pour leur miel mais aussi comme co-productrices de fruits et de légumes, elles sans qui disparaîtrait une part si importante de nos ressources alimentaires… Saluons avec enthousiasme toute action en leur faveur, et en particulier celle-ci, qui est une initiative on ne peut plus heureuses! Sait-on que le miel peut se conserver pour une durée allant jusqu’à… cinq cents ans! Et plus encore, dans l’absolu, puisque dans l’ancienne Égypte, il servait à l’embaumement des morts. Ces insectes au corps minuscule, dont la durée de vie n’excède pas 45 jours, ont donc la capacité de fabriquer un produit moins périssable que tout ce que l’industrie agro-alimentaire humaine a pu inventer jusqu’à ce jour! Édifiant, n’est-ce pas? Je me souviens combien nous étions fascinés, enfants, lorsque l’institutrice nous racontait l’histoire des abeilles… Mais permettez-moi de vous poser maintenant une question tout à fait sérieuse: avez-vous remarqué que les dictionnaires ne répertorient aucun mot pour définir les gens qui,comme nous, aiment passionnément les abeilles? L’éducation au respect des richesses de la nature passe aussi par les mots, qui sont énergie, et en trouver un digne de porter le drapeau de la passion pour la sauvegarde de nos chères petites, n’est pas chose facile. Avec une amie, Anne, nous avons eu beau chercher partout, nous n’avons rien trouvé de convaincant: « abeillophile », déniché au hasard du Web, c’est facile, pas cher,et ça ne rapporte rien ni à la langue française, ni à la poésie qu’il y a dans le fait d’être amoureux de ces petits êtres si ardents au travail pour le bien de l’ingrate humanité qui non seulement ne rend pas aux abeilles une parcelle du bienfait qu’elles lui donne, mais encore a fini par réussir à se faire croire que les abeilles avaient besoin d’elle pour ne pas disparaître! Bienvenue au royaume des pompiers pyromanes, ce monde à l’envers où Homo Sapiens Sapiens, loin de mériter le nom ronflant qu’il s’est attribué par usurpation d’identité, est devenu fou au point de scier en toute quiétude la frêle branche sur laquelle sont assis ses enfants! Sait-on que le dévastateur frelon asiatique dont il est question ici a été introduit en Europe par le biais de l’importation des bonzaïs? Tel est ce monde qui ne sait même pas comment appeler ceux qui aiment les abeilles pour de vrai! Donc, on la dit, « abeillophile », ce n’est pas beau et ça ne marchera pas. « Apicophile », pourquoi pas, mais mon amie et moi-même avons l’intuition que ce n’est pas encorela bonne formule. Alors, la nature ayant horreur du vide, Anne a décidé que le mot magique, il fallait l’inventer. Et comme sa grande fille se prénomme Melissa, et que le substantif latin Melis signifie « petite abeille » (désignant donc l’abeille ouvrière), eh bien, bonnes gens, désormais, un amoureux des abeilles, qu’il soit apiculteur ou seulement défenseur de leur cause, sera appelé « méliophile ». Nous avons d’ailleurs décidé (et telle est aussi la raison pour laquelle je publie ici ce message), de parrainer une ruche via le site « un toit pour les abeilles », afin entre autres, de donner une réalité concrète à notre passion pour ces chères petites travailleuses de l’ombre. Autant de bonnes idées qui ne devraient pas être conçues pour se faire concurrence, mais au contraire pour s’ajouter et se compléter les unes les autres, en vue du plus grand bien de ces « chères petites », comme il nous plaît tant de les appeler. Un bien qui est aussi le nôtre et celui de nos enfants après nous! Méliophiles nous sommes, méliophiles nous resteront, et chiches qu’afin de faire accepter ce mot des lexicographes et même des académiciens, partout où on aime les abeilles, on le fera entrer dans l’usage en le propageant comme la meilleure et la plus douce des épidémies. Vive les abeilles, et vive les… méliophiles!