Les vertus portentielles d’Eyjafjöll sur la biologie marine

Les cendres du volcan Eyjafjöll pourraient augmenter la capture de carbone dans l’Atlantique nord. C’est en tout cas ce qu’essaie de démontrer une équipe de scientifiques du Centre National de l’Océanographie de Southampton, en expédition sur le terrain, rapporte le site BBC News. En effet, le fer contenu dans les poussières volcaniques pourraient servir de fertilisant pour le phytoplancton, composé de micro-organismes végétaux qui -au même titre que les forêts-, absorbent le carbone atmosphérique. Pour le Professeur Eric Achterberg, qui dirige cette mission, « ce phénomène est une opportunité inattendue d’étudier, dans le cadre d’une expérience naturelle« , l’effet de l’ajout de fer. « Le volcan a produit 100 millions de m3 de cendres. Nous espérons pouvoir démontrer que ces cendres ont aidé la prolifération de phytoplancton et que ces micro-organismes ont capturé plus de CO2 qu »ils ne l’auraient fait sans l’éruption d’Eyjafjöll« , poursuit-il.

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